Se servir de la déconvenue du Cameroun pour accrocher la 3e étoile

Ayant remporté le trophée à deux reprises en 1990 à Alger et en 2019 en Egypte, les Verts s’apprêtent à aborder leur 20e participation à une Coupe d’Afrique des nations dans la peau d’un potentiel favori. Mais c’est avec une prudence mesurée que la sélection algérienne arrive en Côte d’ivoire, encore blessée par sa déconvenue de la CAN-2022 au Cameroun.

Tenants du trophée, les protégés de Djamel Belmadi avaient, à la surprise générale, quitté Japoma dès le premier tour. Un parcours indigne d’un champion en titre mais beaucoup de leçons ont été tirées suite à cette débâcle. Les changements apportés dans l’effectif ont fait encore grandir la sélection avec l’arrivée de plusieurs jeunes talents à l’image de Farès Chaïbi et Ryan Aït-Nouri qui se sont rapidement imposés dans le onze de Belmadi. Des novices certes sur le plan continental, mais qui sont parvenus à apporter un nouveau souffle à un groupe recelant de grands noms comme Riyad Mahrez, Sofiane Feghouli, Nabil Bentaleb, Islam Slimani, Ismaël Bennacer, Aïssa Mandi, Ramy Bensebaïni et Anthony Mandrea, et la liste est encore longue. L’amalgame entre les anciens cadres dont la majorité est championne d’Afrique 2019 et les jeunes nouvellement arrivés s’est bien effectué, comme en témoigne la série de 12 matchs d’invincibilité. Après une excellente préparation à Lomé durant laquelle les Fennecs ont réussi à remporter deux victoires contre le Togo (3-0) et le Burundi (4-0). De quoi redonner confiance à la sélection algérienne qui s’est reconstruite et prête à aller à la conquête de sa troisième étoile.

Djamel Abed