Le Néerlandais de Red Bull a triomphé devant la McLaren de Lando Norris et l’étonnant espagnol Fernando Alonso qui a battu la seconde Red Bull de Pérez au photofinish ! Avec 53 millièmes de secondes entre les deux pilotes. Côté Ferrari, y aura certainement des regrets ; Leclerc est parti à la faute lors du tour de formation à cause d’un problème hydraulique sur sa monoplace et Sainz sixième, alors que Mercedes était complètement à la rue !
Le champion du monde Red Bull, Max Verstappen, a dominé à Interlagos et a remporté le 17e GP de son incroyable saison, le 52e de sa carrière. Rien à faire pour Lando Norris qui a tenté de l’inquiéter avec McLaren, mais a dû se contenter de la deuxième place. Sur le podium se trouvait un grand Fernando Alonso, qui avec Aston Martin a réussi à maintenir derrière lui la Red Bull de Sergio Pérez, battu dans un duel inoubliable sur la ligne d’arrivée. Ferrari ramène la sixième place de Carlos Sainz Jr. derrière Lance Stroll. Mais le Cavallino ne peut pas se réjouir car il n’a repris que 4 points à une Mercedes en grande difficulté, avec Lewis Hamilton huitième et George Russell contraint à l’abandon. Le problème de fiabilité qui a mis KO Charles Leclerc dans le tour de formation a eu un impact non négligeable.
Pour un Championnat du monde déjà joué, la course a été animée. Et comment un GP qui perd une Ferrari lors du tour de formation pourrait-il ne pas l’être ? La collision de Leclerc contre les barrières en raison d’un problème hydraulique qui bloquait ses roues a transpercé le cœur des fans de la Scuderia, qui ont raté une occasion sensationnelle de réduire l’écart sur Mercedes pour la deuxième place des constructeurs. Les deux Flèches Noires ont en effet perdu George Russell en course et Lewis Hamilton n’a terminé que huitième. Avec la sixième place de Carlos Sainz, qui s’est battu comme toujours, le bilan est de 8 points à 4 pour l’équipe rouge. Mais cela ne fait qu’augmenter les regrets. Et le thème de la fiabilité revient en force à Maranello.
McLaren : la stratégie audacieuse
Il n’y a pas eu de match devant. Après un nouveau départ dû à l’accident entre Albon et Magnussen, comme en Sprint, Verstappen s’est promené. Lando Norris l’a approché au troisième tour, le Néerlandais a donc augmenté le rythme pour creuser l’écart sur l’Anglais. Après le second arrêt aux stands du leader, le muret McLaren a voulu tenter une nouvelle stratégie, qui consistait à rallier l’arrivée avec les mêmes gommes mediums, cependant le rythme effréné de Verstappen en tendres a vite ramené Lando et son équipe à la raison pour s’arrêter 3 tours plus tard pour les mêmes gommes. Cependant, pour McLaren il y a l’énorme satisfaction d’être revenu à de très hauts niveaux, et de pointer derrière Red Bull, ceci équivaut à être premier dans le reste du monde.
Le lion Alonso
L’autre sujet de la course est la fabuleuse troisième place, presque à la manière du MotoGP en raison de l’écart à l’arrivée, de Fernando Alonso, capable de ne pas céder face à la force (théorique) de la Red Bull de Sergio Pérez et de battre le Mexicain par une infime marge. Le double champion du monde a rendu Checo fou, lui ôtant presque toujours la possibilité d’utiliser les DRS. Pérez a tout essayé, il a réussi dans l’avant-dernier tour et cela a semblé être le geste décisif. Mais dans le dernier tour, Alonso revient en tête et résiste à l’assaut final, terminant à 53 millièmes de seconde sur la ligne d’arrivée. Confirmation que le talent n’a pas d’âge et que Verstappen est véritablement l’homme qui fait la différence avec cette Red Bull entre les mains. Également aux points avec Gasly (Alpine), Hamilton,Tsunoda avec AlphaTauri et Ocon avec Alpine.
Amayas LAAZIB
Top 10 du GP du Brésil :
1. Verstappen (Red Bull)
2. Norris (McLaren) à 8″2
3. Alonso (Aston Martin) à 34″1
4. Pérez (Red Bull) à 34″2
5. Stroll (Aston Martin) à 40″
6. Sainz (Ferrari) à 50″1
7. Gasly (Alpine) à 56″0
8. Hamilton (Mercedes) à 1’02″8
9. Tsunoda (AlphaTauri) à 1’09″8
10. Ocon (Alpine) à 1 tour.
