« C’est Korichi qui m’a poussé à partir »

Le désormais ancien entraîneur des gardiens de buts de l’USM Alger, Farid Belmellat, est sorti de son silence pour expliquer les raisons de son retrait du staff technique, au lendemain de la nomination de l’Espagnol Garrido. Il a incombé la responsabilité, toute la responsabilité, au manager sportif du club, Toufik Korichi qui a tout fait, selon lui, pour le pousser vers la porte de sortie. « C’est lui qui m’a poussé à partir. Je me sentais indésirable après l’arrivée du nouvel entraîneur Garrido. D’ailleurs, je n’ai même pas été présenté à lui. J’ai annoncé, dans la foulée, mon départ aux responsables, mais personne n’a fait l’effort pour me retenir. J’ai confirmé, à partir de là qu’on ne voulait plus de moi dans le staff, alors j’ai décidé de me retirer en silence », a-t-il déclaré.

Belmellat ne dit, cependant, pas tout. Il a, peut-être, oublié de relater le contenu de sa discussion avec le manager, dans le bureau de ce dernier au moment de l’annonce de son retrait. Ce jour-là, l’ancien entraîneur des keepers, a eu un autre discours face à l’insistance de son interlocuteur qui a tenté de le persuader à rester. Il a joué la carte de la solidarité avec Benchikha et Zemiti afin d’obtenir un bon de sortie de la direction. « Je ne peux pas rester après leur départ. Ce n’est pas correct de ma part. Ce serait mal vu », avait-il plaidé à cette époque, avant de changer de discours aujourd’hui dans ses déclarations à la presse. Il est sûr en tout cas que son maintien dans le staff comme celui de Zemiti, était une condition exigée par le manager sportif du club avec l’entraîneur espagnol, en présence du directeur général de l’USM Alger et le premier responsable du groupe Serport, propriétaire du club algérois. Et la nomination de Boukhalfa Branci au poste d’entraîneur des gardiens de but n’est venue que pour pallier le départ imprévu de Farid Belmellat.

K. K. E.