Ce que risquent les Rouge et Noir

Plusieurs semaines, depuis le verdict prononcé par le TAS de Lausanne, dans l’affaire opposant l’USM Alger et son ancien manager sportif Antar Yahia, sans que la direction du club ne puisse trouver un arrangement à même d’en finir avec ce dossier et se mettre à l’abri du risque d’une nouvelle condamnation.

Le club phare de Soustara est déjà interdit de recrutement, à partir du prochain mercato, hivernal, car sommé de payer 400 000 euros, en plus d’autres indemnités, pour son ancien employé, l’ex-international et capitaine des Verts, Antar Yahia. Il encourt de nouvelles sanctions à l’avenir, outre l’interdiction d’avoir de nouvelles licences, qui peut aller jusqu’à la défalcation de points en championnat. Pour l’heure, l’USM Alger a une autre voie pour traiter cette affaire. La direction du club algérois, a déposé un recours, comme annoncé déjà par nos soins, au niveau de la commission chargée à la FIFA, dans l’espoir d’obtenir un allégement du premier verdict.

Un juriste spécialisé dans ce genre d’affaire a été engagé pour la préparation et le suivi du dossier de défense du club devant les instances internationales. On attend, désormais, un retour pour décider de la suite à donner. Il faut dire que cette démarche a des chances minimes d’aboutir, compte tenu du fait que les sentences du tribunal de sports de Lausanne sont définitives et ne peuvent faire objet d’appel. Il serait utile de rappeler que l’ancien directeur sportif de l’USM Alger, Antar Yahia, a déposé plainte contre le club, suite à son limogeage de son poste. Il a plaidé dans sa requête, le licenciement abusif et la résiliation de contrat unilatérale. La FIFA, puis le TAS de Lausanne, lui ont donné gain de cause, obligeant la direction du club algérois à lui payer 400 000 euros, avec dédommagement. Une interdiction de recrutement a été également prononcée à l’encontre des Rouge et Noir à partir du prochain mercato hivernal.

K K E