L’épineuse question dont a hérité le nouveau Bureau fédéral, dirigé par Walid Sadi, remonte à l’année 2022, lorsque la commission des litiges de la Fédération internationale de football association (FIFA) s’est prononcée, en faveur de l’entraîneur tunisien Lotfi Sellimi et de son assistant, l’ancien international algérien, Khaled Lemmouchia, qui ont porté plainte contre la direction de leur ancienne équipe, l’Olympique Médéa, pourtant interdite de recrutement par l’instance mondiale.
L’Olympique Médéa a été contrainte de verser un montant estimé à 3,5 milliards de centimes afin d’éviter de nouvelles sanctions, mais en raison des conditions financières difficiles que l’équipe a connues, le club de Titteri a été dans l’incapacité d’honorer ses engagements, et par conséquent, il fut interdit de recrutement jusqu’au payement des deux entraîneurs.
Mais le président de la Ligue amateur, Ali Malek, a décidé d’octroyer les nouvelles licences aux nouvelles recrues de l’O Médéa, cette outrecuidance pourrait causer des ennuis incommensurables au football algérien, car cela a poussé l’avocat du technicien tunisien, Sellimi, à réengager une action en justice contre l’équipe auprès de la plus haute instance de football du monde. Pour information, la Fédération algérienne, représentée par l’ancien secrétaire général Mounir D’bichi, a reçu une correspondance de la FIFA s’enquérant de la situation de l’équipe et des dettes impayées envers l’entraîneur Sellimi.
D’bichi a confirmé à la FIFA que la FAF s’engagerait à régler les dettes de la formation de Médéa, notamment envers l’ancien entraîneur Lotfi Sellimi et son assistant Khaled Lemmouchia. Le nouveau président de la FAF a été surpris par une autre correspondance, menaçant d’exclure l’Algérie de toutes les compétitions internationales de football. Après enquête, il s’est avéré que c’est l’indéboulonnable président de la Ligue amateur (LNFA) Ali Malek qui a délivré les licences à tous les clubs, même ceux qui étaient interdits de recrutement.
Djamel A
