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La domination 2023 de Verstappen n’est pas une première !

Formule 1

Le Hollandais sur Red Bull a marqué la première partie de la saison 2023 de Formule 1. Ce n’est pas le premier cas de tyrannie sportive : Mansell, Prost ou Schumacher avaient également eu un taux de succès impressionnant.

Max Verstappen ne semble pas avoir d’autres verbes dans son vocabulaire que gagner. Le Néerlandais de Red Bull arrive à la pause estivale avec une feuille de route impressionnante : huit victoires consécutives, 10 en 12 manches. Une nette domination en milieu de saison qui rappelle d’autres tyrans du passé, tels que Nigel Mansell et Michael Schumacher. Voici le classement des dominateurs établi sur la base du pourcentage de victoires au moment de la trêve estivale. Le classement tient compte des saisons de plus de dix manches, à l’exception de 2020, rendue anormale par la pandémie de Covid-19.

Jenson Button a connu son année dorée en F1 en 2009. Le Britannique a remporté le titre au volant du Brawn GP grâce aussi à un parcours presque parfait jusqu’à la mi championnat : six triomphes dans les dix premières manches. Soit 60% des matchs joués. Button a remporté les deux premières courses, en Australie et en Malaisie. Après le crash en Chine, Jenson en a enchaîné 4 entre Bahreïn et la Turquie.

Max Verstappen a déjà exercé une domination écrasante sur la F1 en 2022. Le Néerlandais a remporté huit victoires lors des 13 premières courses de la saison dernière, hypothéquant le titre qu’il a ensuite conquis en fin d’année : 61,5 %. Le porte-étendard Red Bull s’est échappé en Arabie puis a marqué un trio entre Imola, Miami et Barcelone avant de s’imposer également au Canada.

Lewis Hamilton s’est avéré être un tyran impitoyable sur la F1 en 2019. Le Britannique a remporté huit des 12 manches avant la pause estivale : 66,6 %. Le pilote Mercedes s’est échappé au deuxième tour, à Bahreïn, donnant un rappel en Chine. Puis quatre autres victoires consécutives entre l’Espagne, Monaco, le Canada et la France. Seul son coéquipier Valtteri Bottas et Max Verstappen ont réussi à lui refuser la perfection.

Alain Prost a connu une saison 1993 passionnante. Le Français, quadruple champion du monde de F1, a dominé sept des 10 premières manches, soit 70% des courses engagées. L’Afrique du Sud, Saint-Marin et l’Espagne, puis il remporte également celles du Canada, de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne. Après la pause estivale, Prost n’a plus jamais remporté de course.

Jackie Stewart fait également partie des pilotes capables de dominer la première partie de saison en F1. Le champion britannique, au volant de la Matra, a engrangé cinq succès lors des sept premières sorties, avec un ratio de 71,4% de victoires.

Michael Schumacher était l’un des pilotes qui incarnait le mieux le rôle de tyran en F1. L’Allemand sur Benetton a submergé la concurrence dès 1994, lorsqu’il a remporté six des huit premières sorties saisonnières, soit 75%. Seul Damon Hill a réussi à éviter le carton plein de son rival.
Même le Michael Schumacher version 2002 était incroyable. L’Allemand, au volant d’une Ferrari, est parti en vacances l’été avec neuf victoires en 12 GP, soit 75% des courses. Le baron rouge fut d’ailleurs sacré cette saison-là, au terme du GP de France à Magny-Cours, soit à 6 courses de la fin du championnat.

Inarrêtable : c’est ainsi que Nigel Mansell pouvait être défini dans la première partie de 1992. Le Britannique a fait voler sa Williams en remportant huit des 10 premières courses, partant en vacances avec 80% des manches gagnées. Max Verstappen est de retour dans le classement. En cette saison 2023, le pilote Red Bull écrase la concurrence, comme en témoignent les 10 victoires, huit consécutives, en 12 manches. Traduit : 83% des courses programmées ont été remportées par le champion néerlandais. Et sa tyrannie sportive ne semble pas destinée à s’arrêter de sitôt…

Cependant, le meilleur chemin vers les vacances en F1 appartient à Michael Schumacher. L’Allemand a été impressionnant en 2004, quand, au volant d’une Ferrari, il a remporté 11 des 12 courses disputées : 91,3%. Un chiffre monstrueux, qui aurait pu être encore plus impressionnant si ce n’était Juan Pablo Montoya qui l’a percuté à Monaco derrière la voiture de sécurité.

Amayas LAAZIB

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