Forte présence algérienne en judo et  en athlétisme

En effet, pas moins de seize athlètes représenteront l’Algérie dans chacune de ces disciplines, ce qui confirme la volonté manifeste des instances sportives nationales d’accorder une place importante à ces deux sports formateurs, reconnus pour leur rôle clé dans le développement des jeunes talents. Les épreuves de judo sont programmées pour les 10 et 11 décembre à Luanda, la capitale angolaise, où se présenteront seize judokas algériens, répartis équitablement (huit garçons et huit filles). La liste officielle dévoilée par les organisateurs intègre les noms suivants : Alaeddine Sahraoui (-50 kg), Larbi Addad (-55 kg), Mohamed Amine Degouah (-60 kg), Mohamed Sadek Laouad (-66 kg), Ahmed Ali Benmechta (-73 kg), Soheib Zitouni (-81 kg), Mohamed Sahraoui (-90 kg) et Farès Benghalem (+90 kg) chez les garçons. Chez les filles, on retrouvera Nadine Dahoumène (-40 kg), Romaïssa Abbès (-44 kg), Manel Mekhelef (-48 kg), Yamina Lasri (-52 kg), Dounia Berrahoual (-57 kg), Aya Malek Bouziane (-63 kg), Dounia Adda (-70 kg) et Rym Asma Miloudi (+70 kg).

Au total, les épreuves individuelles réuniront 94 judokas issus de 18 nations africaines, avec une parité respectée entre garçons et filles. Après ces combats individuels, un tournoi par équipes mixtes se tiendra le 12 décembre, offrant ainsi une nouvelle dynamique compétitive. Avec ses seize athlètes engagés, l’Algérie figure parmi les délégations les plus représentées dans cette discipline, au même niveau que l’Égypte, mais devançant le pays hôte, l’Angola, qui compte quatorze participants inscrits.

Pour maximiser les chances de réussite, les judokas algériens sont actuellement en plein stage intensif à Chlef, une préparation démarrée le 23 novembre dernier. Ce regroupement se poursuivra jusqu’au 7 décembre, soit la veille du départ prévu vers Luanda, fixé au 8 décembre. Cette phase de préparation est essentielle pour peaufiner les automatismes, renforcer la cohésion de groupe et stabiliser la condition physique des athlètes avant leur entrée officielle en compétition. Selon les observateurs et spécialistes du judo, la concurrence s’annonce très relevée lors de ces Jeux africains de la jeunesse. Ces jeux serviront également de préparation stratégique en vue des futures échéances internationales majeures, telles que les Jeux olympiques de Los Angeles 2028.

Parallèlement au judo, la délégation algérienne alignera également seize athlètes en athlétisme, garçons et filles. La sélection masculine inclut des coureurs et des marcheurs prometteurs, tels que Yasser Bouhadjla, Riad Bouzid, Anès Laâmeuch, Abdallah Houssem Khabez, Ahmed Moncef Belamri, Aymen Gueddoul, Akram Sek, Ibrahim Bechara et Leith Bencharef. Du côté féminin, les athlètes engagées sont Salsabil Bounemeur, Yasmine Bouallaga, Meriem Boutebbakh, Fatima Zahra Guessoum, Sarah Lisa Ouaba, Hala Khadidja Mefti et Aya Amrane, formant une équipe équilibrée et compétitive.

Plusieurs participants seront alignés dans deux spécialités, démontrant polyvalence et endurance. Ainsi, Yasser Bouhadjla et Salsabil Bounemeur participeront aussi bien au 100 m qu’au 200 m. Leith Bencharef concourra dans le saut en longueur et le triple saut, tandis que Sarah Lisa Ouaba disputera le 100 m haies ainsi que le saut en longueur. Pour les autres athlètes, chacun se concentrera sur une seule épreuve spécifique, à savoir : Riad Bouzid (800 m), Anès Laâmeuch (1500 m), Abdallah Houssem Khabez (3000 m), Ahmed Moncef Belamri (2000 m steeple), Aymen Gueddoul (5000 m marche), Akram Sek (110 m haies), Ibrahim Bechara (400 m haies), Yasmine Bouallaga (800 m), Meriem Boutebbakh (2000 m steeple), Fatima Zahra Guessoum (5000 m marche) et Aya Amrane (lancer du marteau).

D’après les dernières informations communiquées, la délégation nationale algérienne décollera pour Luanda dès demain à 13h, avec un retour envisagé le 21 décembre en fin d’après-midi. Avant ce départ, un regroupement final sera organisé aujourd’hui au Centre de préparation de Souidania, à partir de 14h, afin de coordonner tous les aspects logistiques et de finaliser la mise en condition physique et mentale des athlètes. Cette organisation rigoureuse a pour objectif de garantir que chaque compétiteur soit dans les meilleures conditions possibles lors de cette compétition africaine de grande envergure, afin d’aspirer à des performances à la hauteur des ambitions nationales.