Les championnats du monde de cyclisme sur route 2025 se poursuivent dans la capitale rwandaise Kigali. Cette 92e édition, qui se déroule pour la première fois en Afrique, présente un parcours particulier comparé aux éditions précédentes. L’international algérien Salah Hamzioui a obtenu un résultat honorable et des plus satisfaisants pour une première participation aux championnats du monde de cyclisme, terminant 51e du contre-la-montre individuel junior, avec 85 coureurs au départ. Hamzioui a parcouru la distance à une vitesse moyenne de 40 km/h, une performance acceptable compte tenu du niveau technique de la compétition. Le contre-la-montre individuel (hommes juniors) s’est déroulé sur une distance de 22,6 km avec 350 m de dénivelé positif entre la BK Arena de Kigali et le Centre des Congrès. Les coureurs ont débuté par plusieurs petites vallées avant d’aborder la côte de Nyanza (2,5 km à 5,8%). Pour finir, ils ont escaladé une partie pavée avec la côte de Kimihurara (1,3 km à 6,3%) juste avant l’arrivée.
Il faut dire que participer aux championnats du monde de cyclisme au Rwanda, les premiers organisés en Afrique, reste une immense fierté pour les coureurs du continent, même si, le plus souvent, ils ne luttent pas à armes égales. En cyclisme, le matériel a connu une évolution énorme ces dernières années, ce qui met en difficulté les nations moins huppées. La première spécificité de ces Mondiaux de cyclisme sur route est le climat. Le Rwanda étant situé tout près de l’équateur, ce qui explique son climat tropical, une première dans l’histoire de ces championnats. Au Rwanda, 35 nations africaines sont représentées, surtout dans les catégories juniors et espoirs. Bien plus qu’une simple course, l’événement permet au pays, et plus largement à l’Afrique, d’affirmer sa place sur la scène sportive mondiale. L’attribution de ces championnats par l’Union Cycliste Internationale (UCI) constitue une reconnaissance à la fois concrète et symbolique du dynamisme croissant du cyclisme africain.
N. E.
