
Les équipes nationales de basket-ball (3×3) des U23, garçons et filles, s’apprêtent à disputer la Coupe du monde FIBA 3×3 (2025) qui aura lieu à Xiong’An, en Chine, du 17 au 21 septembre. Communément appelé basket 3×3, cette variante de basket-ball oppose deux équipes de trois joueurs, au lieu de cinq, sur un demi-terrain. Ce format est devenu discipline olympique depuis les Jeux olympiques de 2020. Vingt équipes masculines et féminines prendront part à cette compétition, à savoir : Allemagne, France, Mongolie, Chine, Italie, Nouvelle-Zélande, Lituanie, Pologne, Tchéquie, Algérie, États-Unis d’Amérique, Qatar, Argentine, Serbie, Ouganda, Croatie, Iran, Égypte, Venezuela et Fidji. Cet événement, qui se déroulera sur cinq jours, promet d’être très disputé et mettra en lumière l’avenir du basket-ball 3×3 sur le plan international.
Chez les filles, l’Algérie a hérité d’un groupe un peu compliqué (groupe C), avec la présence de l’Allemagne, l’un des favoris en puissance pour le sacre final, ainsi que de la Pologne, de la France et, à un degré moindre, du Venezuela. Nos représentantes débuteront les choses sérieuses le 17 septembre par une confrontation face à la Pologne, avant d’en découdre ensuite avec l’Allemagne, le même jour. Le 19 septembre, les partenaires de Djihad Mezreb affronteront le Venezuela, puis la France, un peu plus tard dans la journée. Les autres groupes sont répartis comme suit : dans le groupe A, on trouve la Chine, l’Italie, le Japon, l’Égypte et Taïwan (Chine TPE). Le groupe B est composé de l’Espagne, du Chili, des États-Unis, du Mexique et des Philippines, tandis que le groupe D comprend la Hollande, la Tchéquie, la Nouvelle-Zélande, l’Ouganda et les Îles Fidji. C’est le groupe le plus difficile de cette édition puisqu’on y trouve trois nations considérées comme des pionnières en la matière et pressenties pour s’accaparer le trophée final : la Nouvelle-Zélande, la Hollande et la Tchéquie.
« Nous avons hérité d’un groupe compliqué, certes, mais… »
Il convient de souligner que la sélection algérienne féminine, pour sa première participation, a obtenu son billet pour cette grande compétition mondiale de basket-ball 3×3 après avoir disputé une phase qualificative (Nation League, ndlr) qui a eu lieu à Alger, en août dernier. Logée dans la Zone 1 du continent africain, avec le Bénin, le Kenya, les Îles Comores et l’Égypte, l’Algérie a terminé deuxième, derrière l’Égypte, arrachant ainsi sa qualification grâce à un classement favorable sur le plan mondial, puisqu’elle a fini comme la meilleure équipe au monde classée à la deuxième position des qualifications.
« Oui, nous avons peiné avant d’arracher notre qualification. Je ne vous cache pas que nous avons dû sortir le grand jeu devant des équipes habituées à jouer de telles compétitions, telles que l’Égypte, le Kenya et le Bénin. El-Hamdoulillah, nous sommes parvenus à finir seconds au classement, juste derrière les Égyptiennes, avec seulement 15 points de différence. C’est une performance très encourageante et qui a beaucoup motivé nos joueuses », nous a déclaré, à ce titre, le coach national de la sélection féminine, Aïchour Imed Eddine Hani, qui estime que son groupe, certes manquant d’expérience, est déterminé à défendre ses chances à fond durant cette compétition, avec pour objectif de finir avec le meilleur classement possible et de représenter dignement le basket-ball algérien, lequel enregistre un certain regain de forme, notamment après le dernier sacre arabe arraché haut la main, au Bahreïn, début août, par l’équipe nationale masculine senior, dirigée par le coach Ali Bouziane, après plus de 20 ans sans trophée dans cette épreuve. « C’est vrai que nous avons hérité d’un groupe difficile, avec la présence de nations qui ne sont plus à présenter dans cette épreuve, telles que l’Allemagne, la France et la Pologne, sans oublier le Venezuela. Nous allons, quoi qu’il arrive, faire de notre mieux pour obtenir la meilleure performance possible et améliorer notre classement sur le plan international », a conclu notre interlocuteur.
Farès ROUIBAH



