Tabti : « Le fait que les supporters réclament un troisième titre de suite est légitime »
Devenu le dépositaire du jeu mouloudéen, Larbi Tabti revient sur ce succès face à l’équipe tunisienne qui permet à son équipe d’engranger de la confiance avant l’entame du championnat.
Un mot sur le succès de l’EN A’ avec deux de vos partenaires qui se sont illustrés face à l’Ouganda ?
On est fier de notre sélection qui s’est imposée sur un score de 3 à 0 contre le pays hôte. Ghezala a été monstrueux tout comme Helaïmia. Il y avait aussi Bayazid qui réalisera une entrée fracassante. On espère d’autres succès pour notre sélection qui a tout pour gagner la compétition.
Un commentaire sur votre victoire sur cette équipe du Sporting Ben Arous ?
C’est vrai qu’on a mis trois buts et on connaît l’importance de gagner des matchs pour engranger de la confiance. Mais ce qui compte le plus, c’est le fait de mettre en application les schémas de jeu imposés par le coach et son staff. Il est crucial pour nous de mettre tout en place afin d’être prêt pour le coup d’envoi du championnat qui approche à pas de géant.
Comment voyez-vous ce début de saison avec deux affiches de haute facture contre le CRB et l’USMA qui se profilent à l’horizon ?
Il faut reconnaître que ce ne sera pas facile car il faut très vite rentrer dans le vif du sujet surtout qu’on va affronter deux candidats au sacre final. Il faut donc très vite se mettre en ordre de bataille pour réaliser le meilleur début possible. Ce sera à nous les joueurs de tout mettre en œuvre pour réaliser une très belle entame de championnat.
Double champion d’Algérie, vous serez soumis à une très forte pression car les supporters réclament avec force la passe de trois. Qu’en pensez-vous ?
Les revendications de nos supporters sont légitimes. Il n’y a rien à dire car lorsqu’on défend les couleurs du Mouloudia, il faut gagner des titres et des trophées. Chaque joueur qui porte les couleurs de ce club mythique doit mettre le cœur à l’ouvrage pour atteindre les objectifs assignés.
Entretien réalisé par N. L.
