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Guendouz, la relève post-M’Bolhi se précise en équipe nationale

À 29 ans, Alexis Guendouz s’épanouit sous les couleurs de Persépolis, en Iran. Passé par la France et l’Algérie, le portier formé à l’AS Saint-Étienne poursuit un parcours singulier qui l’a récemment propulsé en sélection nationale algérienne. Lorsque Persépolis le contacte, Guendouz hésite. « Je me suis dit : ‘L’Iran, quand même !’ », confie-t-il. Rassuré par son ancien coéquipier Bryan Dabo, il tente l’aventure. Résultat : 14 clean-sheets en 35 matchs cette saison dans l’un des clubs les plus populaires d’Asie. « Le derby contre Esteghlal est comparable à celui d’Alger », souligne-t-il.

Du banc stéphanois aux terrains d’Alger

Bloqué à l’ASSE par la présence de Stéphane Ruffier, Guendouz prend une décision radicale à 22 ans, il prend la direction de Pau, en National. « Je voulais jouer. J’ai baissé mon salaire, abandonné mes primes. Je ne voulais plus regarder les autres depuis le banc ». Pari réussi avec deux saisons pleines et une montée en Ligue 2. De retour à Saint-Étienne sans garantie de temps de jeu, il file en Algérie, d’abord à l’USM Alger, sur sollicitation d’Antar Yahia, puis au CR Belouizdad. Le rêve d’équipe nationale, lui, ne le quitte jamais.

Une place à prendre chez les Verts

Appelé pour la première fois en septembre dernier, Guendouz a depuis disputé cinq rencontres sous les couleurs de l’Algérie. Dans une période de transition post-M’Bolhi, il se pose comme une alternative crédible. « Je m’entends très bien avec Mandrea et Oukidja. Il y a une belle concurrence », assure-t-il.
Avec ses 1,92 m et 93 kg, le gardien se définit comme « solide sur sa ligne, bon dans les un-contre-un, avec un vrai leadership ». Il revendique même une influence directe : « J’ai été formé avec Ruffier. Mon style lui ressemble ».

La CAN-2025 en ligne de mire

Fier de sa double culture, Guendouz se considère « Algérien à 100 % ». À présent, son objectif est clair : « La CAN, ce n’est plus un rêve. C’est un objectif ». De Pau à Persépolis, en passant par Alger, Alexis Guendouz incarne ces parcours de résilience où chaque choix audacieux finit par porter ses fruits.

Djamel ABED

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