Désignée comme l’une des favorites de cet Euro-2024, l’équipe de France sort d’un premier tour très mitigé. Tout avait pourtant bien commencé pour les hommes de Didier Deschamps qui avaient plutôt bien négocié leur premier match dans la compétition en s’imposant sans réellement briller face à l’Autriche (1-0).
Les Tricolores ont ensuite été tenus en échec par les Pays-Bas (0-0) lors de leur 2e match lors d’une rencontre où ils avaient plutôt dominé les débats sans parvenir à concrétiser leurs occasions. Enfin, mardi soir, alors qu’ils avaient l’occasion de s’emparer de la 1re place face à une Pologne déjà éliminée, les Bleus n’ont pas réussi à valider leur domination et à se mettre à l’abri et ils ont été punis par un penalty de Lewandowski tiré deux fois au grand dam de Maignan, concédant un second nul de suite (1-1). Un score de parité aux conséquences possiblement lourdes puisque les Français ont été devancés au classement par l’Autriche et ils se retrouvent dans une partie de tableau finalement très compliquée. Plutôt intéressants dans l’animation, les vice-champions du monde pèchent clairement dans le dernier geste mais ils font preuve d’une solidité défensive sur laquelle ils peuvent s’appuyer comme base pour le reste du tournoi.
Les Diables Rouges face à un défi majeur
La Belgique, de son côté, a longtemps été considérée comme l’une voire même comme la meilleure équipe du monde entre 2016 et 2020 lorsqu’elle possédait toutes ses stars et qu’elle trônait tout en haut du classement Fifa. Malheureusement pour elle, elle n’a jamais réussi à matérialiser cette domination au niveau de son palmarès et elle est toujours en quête de son premier trophée majeur à l’international. Dans cet Euro, les Diables Rouges ont été cueillis à froid par la Slovaquie (0-1) avant de réagir avec davantage de sérénité pour l’emporter de leur 2e match face à la Roumanie (2-0). Le 3e match contre l’Ukraine a par contre été une vraie purge ponctuée sur un score nul et vierge (0-0). Il faut dire que les Belges se sont assez largement contentés du match nul qui leur assurait la qualification et ils ont très rapidement renoncé à se ruer vers l’attaque. Lors de leurs matchs de qualification, les hommes de Domenico Tedesco avaient assuré en terminant en tête de leur groupe devant l’Autriche et la Suède notamment tout en restant invaincus.