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Morbidelli confiant avec sa Ducati  

MotoGP

Le pilote italien, nouvelle recrue de l’équipe Prima Pramac Racing, analyse son adaptation à la Ducati : « Je n’ai pas d’attentes particulières, mais ce n’est pas un saut dans l’inconnu. Avec la GP24, je voudrai revenir me battre pour le podium. Même Bagnaia m’a donné quelques conseils. »
L’année 2024 pourrait être la saison de la renaissance en MotoGP pour Franco Morbidelli. Le passage chez Prima Pramac Ducati est l’occasion idéale de se relancer, laissant derrière lui les blessures et les années compliquées avec Yamaha. C’est ce qu’a admis l’Italien, ancien champion Moto2, avant ses débuts au Qatar le week-end dernier. Un début de saison peu brillant : vingtième dans la course sprint et dix-huitième dans la course longue. Mais Morbidelli a plus d’une excuse, à commencer par la blessure au Portugal qui a ralenti son adaptation à la nouvelle moto.
Assistance
La longue pause s’est fait sentir, à tel point que les yeux de Franco brillaient en voyant devant lui cette Ducati peu familière lors des essais. Dans une période aussi compliquée, des références sont nécessaires et le pilote italien a en Valentino Rossi, à la fois un ami et un maître : « Il m’a conseillé de récupérer calmement, en faisant les bons pas. Ensuite, nous verrons comment ça se passera et combien je pourrai m’améliorer dans le temps le plus court possible. Je lui demanderai des conseils sur la manière de faire tout cela rapidement. »
Récupération
Ainsi, calme et patience sont des vertus fondamentales dans la récupération de Morbidelli. Un processus que le pilote a expliqué aux médias lors de la présentation de l’équipe Prima Pramac : « Il est important d’avoir la bonne approche, de ne pas trop regarder les meilleurs pilotes et l’écart éventuel. Je n’ai pas d’attentes particulières, mais en même temps ce n’est pas un saut dans l’inconnu. Je sais où je vais atterrir, c’est-à-dire sur la meilleure moto.
C’est la situation idéale. Je rencontrerai certainement quelques difficultés et je vais lutter, mais je ne sais pas dans quelle mesure. » Beaucoup dépendra de l’adaptation à la GP24 : « Pour être rapide, il faut le style de Bagnaia et Martín. Ma conduite était un peu différente dans le passé, mais elle peut être valable. Pour Giannantonio, il me semble être le plus rapide et fluide en virage. Bagnaia m’a donné des conseils, nous verrons si je pourrais les mettre en pratique. » Un premier pas pour essayer d’atteindre des objectifs importants : « Je voudrai revenir à faire des podiums et à gagner des courses. » Ce serait le meilleur moyen d’effacer les dernières années difficiles.
Adel CHOUKRI

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