
La sprint du Grand Prix du Qatar n’a offert ni surprises ni rebondissements : Oscar Piastri a parfaitement défendu sa pole position et signé à Lusail son troisième succès consécutif dans l’exercice.
Grâce à un excellent envol et au rythme impeccable de sa McLaren en air libre, l’Australien a rapidement pris le large, contrôlant George Russell, deuxième, et Lando Norris, troisième. Ce dernier concède deux nouveaux points à son coéquipier, qui revient désormais à 22 unités au classement général. Dans une course apathique, l’un des rares éléments marquants vient de Red Bull. Au départ, Yuki Tsunoda réussit un excellent lancement, dépasse Fernando Alonso puis s’efface volontairement pour laisser passer Max Verstappen. Une manœuvre d’équipe limpide qui permet au quadruple champion du monde de sécuriser la quatrième place et de limiter les dégâts face aux deux McLaren. Mais Verstappen, toujours perturbé par des problèmes de rebond, n’a jamais semblé en mesure d’attaquer Norris, qu’il n’a brièvement inquiété qu’une seule fois. Derrière, Ferrari traverse l’un de ses moments les plus sombres. Totalement absente du débat, la Scuderia voit Charles Leclerc naufrager au 13e rang, tandis que Lewis Hamilton – dans un week-end déjà compliqué – se contente de la 17e place. Une prestation collective inquiétante, reflet d’un manque criant de rythme et d’une incapacité à rester dans la fenêtre de performance. Dans cette sprint globalement soporifique, Piastri ressort donc comme le seul véritable protagoniste, consolidant son statut de maître de Lusail et ravivant la lutte interne chez McLaren, devenue l’axe central de ce championnat.
Amayas LAAZIB



