Rossi « Bagnaia traverse un moment difficile, mais nous essayons de l’aider»
La légende vient au secours de son protégé

Valentino Rossi, neuf fois champion du monde, n’a jamais cessé de veiller sur Francesco Bagnaia. D’abord idole, puis mentor, collègue et désormais figure managériale, le légendaire pilote italien reste étroitement lié au double champion du monde Ducati. Pourtant, la saison 2025 s’avère bien plus compliquée pour son protégé. « Pecco a toujours été compétitif ces trois dernières années, il a gagné beaucoup et montré sa valeur. Mais cette saison, il ne s’est pas vraiment trouvé à l’aise avec la nouvelle version de la Ducati », explique Rossi au micro de Sky Sport. « Il a rencontré des difficultés, et avoir un coéquipier aussi redoutable que Márquez n’a rien arrangé. Nous traversons un moment délicat, nous essayons de l’aider à comprendre comment surmonter cette période, mais pour l’instant, nous n’avons pas encore trouvé la solution. Une chose est sûre, il reviendra devant pour se battre pour la victoire. »
Le retour victorieux à Indianapolis
Dans un autre volet, dix-sept ans après son dernier succès sur le circuit d’Indianapolis en MotoGP, Rossi y a de nouveau triomphé, cette fois au volant d’une BMW M4 GT3 Evo du team WRT. Aux côtés du Belge Charles Weerts et du Sud-Africain Kelvin van der Linde, l’Italien a remporté la 8 Heures d’Indianapolis, une épreuve marquée par des conditions météo extrêmes. « C’était fantastique, une course incroyable », raconte Rossi. « Il s’est mis à pleuvoir très fort, comme en 2008 lors de ma victoire en MotoGP face à Hayden. Revenir ici, dix ans après ma dernière course sur ce circuit, et gagner à nouveau, c’est une émotion immense. »
Une passion intacte
À 46 ans, le « Doctor » ne songe pas une seconde à arrêter la compétition. « J’aime courir, cela m’a toujours procuré du plaisir. Après la MotoGP, je voulais passer à l’auto : c’est physiquement plus abordable, et même en vieillissant, on peut rester performant. Ce qui me pousse encore ? La passion, le plaisir de piloter, la recherche de la perfection et l’adrénaline de la course. Quand on y goûte, il est difficile de s’en passer. »
Amayas LAAZIB



