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WRC : L’hydrogène n’est pas pour demain

Toyota fait partie des pionniers de la motorisation à l’hydrogène dans le sport automobile, ayant investi massivement dans le développement du carburant en tant que future source d’énergie durable sur le plan environnemental. L’année dernière, la marque japonaise a engagé une GR Corolla à hydrogène dans les 24 Heures de Fuji, pilotée par Akio Toyoda, alors PDG et président de Toyota, et par Latvala. Toyota a également utilisé le groupe motopropulseur à hydrogène qu’elle a développé dans une GR Yaris améliorée, qui a participé à une sélection d’étapes du WRC au Rallye d’Ypres en Belgique et au Rallye du Japon. La GR Yaris H2 est basée sur une version routière de la voiture, équipée d’une suspension améliorée et d’un moteur à combustion interne alimenté à l’hydrogène. Par conséquent, les seules émissions de la voiture sont de l’eau, tandis que le véhicule a une apparence et un son presque identiques à ceux de son dérivé à essence. Bien que le développement de l’énergie hydrogène ait progressé rapidement, M. Latvala estime qu’il reste des obstacles à surmonter avant qu’elle ne devienne une véritable méthode de propulsion alternative pour l’avenir. L’hydrogène est incontestablement un carburant très intéressant et bon à avoir dans le sport automobile mais il est un peu trop tôt pour l’utiliser comme palliatif immédiat au moteur essence. Du coup, il faut espérer que les programmes de développement intensif de ce carburant propre permettront de parvenir à une exploitation optimisée en sport automobile, notamment en WRC de sorte à ce que ce sport puisse respecter l’engagement lancé par les constructeurs d’avoir des voitures propres à plus ou moins échéance 2030.

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