MOTOSPORTS

Red Bull : une offre colossale pour Newey

Plusieurs prétendants pour accompagner Verstappen

Plusieurs pilotes sont associés à l’équipe de Milton Keynes pour la saison 2025, prêts à rivaliser avec Max dans des voitures égales. Pendant ce temps, Ferrari et Aston Martin courtisent le brillant ingénieur anglais, avec Lawrence Stroll qui aurait une offre pharaonique prête.

Le siège vacant chez Red Bull, qui pourrait être laissé par Sergio Pérez à la fin de la saison, attire de nombreux pilotes. De Fernando Alonso, désireux de jouer sa dernière chance concrète pour le titre, à son compatriote Carlos Sainz, prêt à se racheter après que Ferrari ait préféré Lewis Hamilton. En passant par Alex Albon, qui n’a pas encore pleinement exprimé son potentiel à Milton Keynes, et Lando Norris, qui pourrait ne pas être disposé à attendre éternellement chez McLaren. Enfin, il est nécessaire de mentionner Pérez, pas encore définitivement écarté par Red Bull, mais dont la confirmation semble assez improbable.

L’attrait d’Alonso…
Il n’est pas un secret que Christian Horner (directeur d’équipe de Red Bull) est un admirateur de Fernando Alonso. Dans le passé, l’Espagnol a souvent été associé à Red Bull, mais l’équipe a alors préféré suivre la « voie des jeunes », en misant sur les membres de son académie. Une philosophie qui a été mise de côté lorsque Sergio Pérez a été associé à Max Verstappen. Les 42 ans d’Alonso ne représentent donc plus un grand obstacle dans les critères de sélection de Milton Keynes. L’Espagnol serait prêt à rejoindre l’équipe dirigée par Horner, convaincu qu’il a encore une chance de remporter son troisième titre mondial.
Choisir Alonso signifierait pour Red Bull de gérer la relation entre ses pilotes. En effet, bien que la relation entre l’Espagnol et Verstappen soit bonne, il est irréaliste de penser qu’Alonso rejoindrait Red Bull simplement pour marquer des points au championnat des constructeurs. Avec deux personnalités aussi fortes et deux talents aussi grands, cela pourrait promettre des confrontations passionnantes…

Sainz pour un « retour en famille »
« L’autre jour, un pilote très rapide et encore sans emploi a gagné », a déclaré Horner après la victoire de Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie. Le pilote espagnol de Ferrari est le seul non-Red Bull à avoir remporté une course lors des 25 derniers Grands Prix, et durant son séjour à Maranello, il a su rivaliser avec Charles Leclerc, considéré comme l’un des meilleurs pilotes du plateau.
Il n’est donc pas surprenant que les champions du monde le considèrent également pour la saison 2025. Sainz veut remporter le Championnat du monde, et Red Bull pourrait lui offrir une voiture capable de le lui permettre immédiatement, contrairement à d’autres équipes, comme Mercedes, qui semblent avoir besoin de plus de temps pour retrouver le sommet. Sainz a également partagé le garage avec un Verstappen encore adolescent lors de ses années chez Toro Rosso, alors que le Néerlandais avait déjà mis l’Espagnol dans une situation difficile. Sainz a grandi depuis, mais le champion du monde aussi : qui que ce soit qui arrive à Milton Keynes sait que le plus grand obstacle pour devenir champion du monde reste le Hollandais.

Albon et Norris
Le modèle Red Bull, consistant à mettre ses pilotes sous une forte pression, a échoué avec Alex Albon. Le Thaïlandais, avec ses performances et ses résultats chez Williams, a montré que Milton Keynes avait été trop hâtive en le libérant. Ses chances de « retour à la maison » ne semblent pas très grandes pour le moment, mais Albon a son passeport pour la Thaïlande. En effet, les principaux actionnaires de Red Bull, ceux qui ont soutenu Horner dans la guerre interne au sein de l’équipe anglo-autrichienne, sont Thaïlandais. Il est donc possible que le soutien politique se traduise par la mise en place d’un pilote de leur pays…
L’engagement de Norris semble encore plus improbable, car il a un contrat long (et coûteux) avec McLaren. L’Anglais a prouvé sa valeur au fil des ans et son nom figure depuis longtemps sur les tablettes de Red Bull. Cependant, le pilote britannique s’est toujours montré confiant dans le projet de McLaren. Mais que se passerait-il si l’appel des champions arrivait vraiment ? Petit aparté sur Yuki Tsunoda : le Japonais de RB a mieux commencé la saison que Daniel Ricciardo. La concurrence pour le siège chez Red Bull est cependant rude et composée de pilotes de haut niveau. Pour être pris en considération, il devra confirmer ses performances sur la piste et, surtout, montrer des améliorations en termes de maturité, un aspect qui a été son point faible ces dernières années. La maturité et l’expérience ne manquent pas à Sergio Pérez, mais en 2023, il a été décevant en termes de performances et semble également être très loin de son coéquipier en ce début de 2024. Un facteur qui rend actuellement sa confirmation assez improbable, surtout si les rivaux, en particulier Ferrari, se rapprochent réellement de Red Bull. Dans ce cas, à Milton Keynes, ils ne pourraient plus compter uniquement sur Verstappen et se retrouveraient presque obligés de miser sur une deuxième pointe de haut niveau, surtout en termes de constructeurs.

Tout le monde veut Adrian Newey
Parmi les nombreux pilotes, un ingénieur est au centre du marché et répond au nom d’Adrian Newey. Le Britannique est le « père » technique des voitures avec lesquelles Red Bull a dominé les derniers championnats, et donc également un expert des secrets de la monoplace actuelle de l’équipe anglo-autrichienne. Son départ de Milton Keynes bouleverserait les équilibres tout autant, voire plus, qu’un départ éventuel de Verstappen.
Selon Auto Motor und Sport, Lawrence Stroll, le patron d’Aston Martin, aurait déjà proposé une offre colossale. Une équipe qui n’a pas de problèmes économiques, ambitieuse et qui semble juste avoir besoin d’un guide technique de haut niveau pour faire le saut définitif en avant. De plus, il est important de souligner la proximité entre Milton Keynes, où sont basée Red Bull et Silverstone, où se trouve Aston Martin. La distance par rapport à la maison a toujours rendu difficile un mariage entre Newey et Ferrari. Cependant, la Scuderia de Maranello ne semble pas disposée à abandonner l’idée d’engager un jour l’ingénieur anglais et cherche également à le faire signer, exploitant également les querelles internes chez Red Bull. Peut-être que Newey suivra les traces de son compatriote Lewis Hamilton, en s’offrant une dernière danse en terre italienne…

Amayas LAAZIB

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page