TAEKWONDO – Bouchra Krimi (Khemis Miliana) : « J’espère pouvoir aller au bout de mes espérances »
A Khemis Miliana (Aïn Defla), la pratique du taekwondo est tout simplement l’opportunité rêvée pour les filles afin d’extérioriser leur énergie et apprendre à se défendre en cas d’agression. Une jeune athlète Bouchra Krimi nous en dit plus.
Par Mourad Mellah
Voulez-vous avoir l’amabilité de vous présenter à nos lecteurs ?
Certainement ! Tout d’abord, je voudrais vous présenter mes plus vifs remerciements de m’avoir offert l’occasion de parler de ma personne dans les colonnes de Planète Sport, meilleur organe de presse écrite pour moi car il traite de l’omnisports dans le pays et nous tient informés de l’actualité sportive internationale. Native de Khemis Miliana où j’ai vu le jour le 29 septembre 2008, je suis l’aînée d’une famille de 6 personnes dont 2 garçons et 2 filles. Moi, ma sœur junior et mon frère cadet pratiquons tous le taekwondo. D’ailleurs, ma frangine Rania est championne d’Algérie.
Comment vous est venue l’idée de pratiquer le taekwondo ?
En fait, j’aimais beaucoup les activités sportives depuis mon enfance, et dès que j’ai demandé à mon père de m’inscrire dans l’un des clubs locaux, il n’a pas hésité à le faire pour moi, ma sœur et mon frère cadet, au sein du club de karaté-do. Ensuite, nous avons déménagé dans notre nouvelle maison, sise loin de la salle de sport, ce qui m’a contrainte à interrompre les entraînements. Puis, à l’âge de 10 ans exactement, j’ai adhéré au Taekwondo Fetyan Khemis Miliana (TFK), qui venait d’ouvrir ses portes à l’époque, sous la direction des entraîneurs Zaki Iziani et Mourad Mohamed El-Hadj. Ces derniers nous ont appris les rudiments de cette discipline nouvellement apparue dans notre ville.
Comment faites-vous pour concilier les études et la pratique sportive ?
Je le fais en prenant d’abord le temps qu’il faut pour la préparation de mes cours et la révision, et en parallèle, je consacre une partie de mon temps libre à l’entraînement, ainsi qu’à des séances de visionnage de quelques vidéos de taekwondo pour me tenir informée des nouveautés concernant ce sport.
Est-ce que vous avez d’autres loisirs ?
Absolument ! J’aime la natation et l’apprentissage des langues étrangères, notamment le coréen, pour comprendre les termes du taekwondo, à côté de l’anglais, outil de communication universel.
Quels sont vos objectifs dans le domaine sportif ?
Mon objectif primordial est de percer dans mon sport favori et d’aller au bout de mes espérances. La réussite me tient à cœur, et devenir une championne de haut niveau est un rêve qui n’est pas facile à réaliser mais qui n’est pas impossible car, comme dit l’adage : « A cœur vaillant, rien d’impossible ». Et puis, j’aimerais tant contribuer au développement du sport féminin dans mon pays.
Recevez-vous un soutien de la part de votre famille ?
Oh ça, oui ! C’est ce qui m’encourage à poursuivre mon petit bonhomme de chemin. Mon père m’accompagne toujours et m’encourage dans mes compétitions, et ma mère suit mon actualité sportive avec un grand intérêt et nous soutient toujours mes frères, ma sœur et moi.
Un mot maintenant sur vos participations aux diverses compétitions ?
Ma première participation nationale remonte à la période de la pandémie de COVID-19 où nous avions dû nous contenter de tournois virtuels. Je me suis alors classée quatrième dans la spécialité Pomsee. J’ai aussi pris part à d’autres championnats d’Algérie, tant en kyrugui qu’en Pomsee, à Alger (salle Hacène-Harcha, Ecalyptus et Aïn Bénian), mais aussi à Batna, Bouira, Tizi-ouzou et autres…
Palmarès sportif
– Médaille d’argent aux Championnats d’Algérie M’sila-2020 ;
– 5e place aux Championnats d’Algérie Alger-2021, spécialité poomsee ;
– Médaille d’argent en poomsee aux Championnats d’Algérie Alger-2022 ;
– Médaille d’argent en kyrugui en Coupe d’Algérie à Eucalyptus, Alger-2022 ;
– 3e place en kyrugui aux Championnats d’Algérie 2023.
