Omnisport

14 rameurs algériens en lice

Championnats d'Afrique Tunis 2023

Un total de 168 rameurs représentant 20 pays dont l’Algérie prendront part aux qualifications africaines pour les Jeux olympiques et Paralympiques Paris-2024 et le 15e Championnat d’Afrique prévus au plan d’eau du Lac de Tunis du 23 au 26 octobre, ont annoncé samedi les organisateurs.

14 rameurs algériens prendront part au rendez-vous de Tunis dont six sont concernés par la qualification aux Jeux olympiques 2024 de Paris (France), à l’occasion des championnats d’Afrique 2023 (toutes catégories). Il s’agit de Sid Ali Boudina (Skiff Poids lourd), Benchadli Nihed (Skiff Poids lourd), Feriel Zitouni et Hellal Berrouane (Double Poids Léger) et Chems Eddine et Belhadj Bilel (Double Poids léger), selon la FASACK. Les pays participants sont: la Tunisie, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Cap Vert, l’Egypte, le Kenya, la Libye, le Maroc, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Soudan, le Togo, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. Le programme comprend les compétitions du championnat d’Afrique seniors, U23 et juniors, outre les tournois des qualifications olympiques et paralympiques pour les jeux de Paris-2024.

Les spécialités olympiques se disputeront en individuel hommes et dames et en double femmes et double hommes, tandis que les épreuves paralympiques se joueront en individuel hommes et dames (paraplégie) et en double mixte (paraplégie partielle). Les finales sont prévues le mercredi 25 octobre. Il convient par ailleurs de rappeler que l’aviron fait partie de la famille des sports nautiques. C’est un sport olympique depuis la création des Jeux olympiques modernes en 1896 sous l’impulsion du baron Pierre de Coubertin. Ce sport consiste à propulser une forme, étroite et allongée, de traînière à l’aide de rames, également appelées avirons, ou communément dans le milieu des pratiquants francophones « pelles ». On distingue deux catégories : l’aviron de rivière et l’aviron de mer.

L’aviron moderne est régi par la Fédération internationale des sociétés d’aviron (FISA), fondée à Turin le 25 juin 1892 par des représentants de la France, la Suisse, la Belgique, l’Adriatica. La FISA est la plus ancienne fédération au sein du mouvement olympique. Depuis 1922, son siège est établi à Lausanne, en Suisse. Elle a organisé les premiers championnats d’Europe d’aviron en 1893 et les championnats du monde depuis 1962. L’aviron est un sport olympique depuis 1896 (La régate prévue le 1er avril a été d’abord reportée puis annulée pour cause de tempête lors des premiers Jeux olympiques en 1896).

L’aviron est un sport d’équilibre, de glisse et de vitesse dans de longs bateaux effilés en bois ou en matériaux composites (composés d’une résine armée de fibres de verre ou de carbone et également de fibres aramides). Le rameur est assis au-dessus du niveau de l’eau sur un siège roulant (une coulisse) et tourne le dos au sens d’avancement du bateau. Les avirons (les « rames ») servent à propulser l’embarcation, qui ne porte pas de nom générique. Selon les types d’embarcation, le rameur utilise : un aviron unique dit de pointe (longueur totale de 3,5 m à 4 m) ou deux avirons dits de couple (un peu moins de 3 m de long chacun).

Les bateaux de compétition portent le nom d’outrigger, qui fait référence au fait que les avirons sont fixés à des portants, structures (rigs) extérieures à la coque, par opposition aux yoles où la dame de nage qui fixe l’aviron est sur la coque. Des yolettes sont apparues pour l’initiation et la randonnée, plus larges donc plus stables que les outriggers mais plus légères que les yoles. Les bateaux de course sont longs et étroits pour réduire la résistance due au frottement sur l’eau. Par exemple, la coque d’un huit mesure de l’ordre de 18 m de long pour seulement 55 cm de largeur maximum. La forme de ces bateaux les rend donc instables et susceptibles de se retourner.

Le rameur doit être capable d’équilibrer le bateau tout en trouvant un appui dans l’eau le plus puissant possible.
L’aviron est un sport très exigeant. La distance de course standard de 2 000 m est suffisamment longue pour comporter une phase importante d’endurance, mais suffisamment courte (les temps de parcours varient entre 5 min 20 s et 8 min 00 s) pour ressembler à une épreuve de demi-fond en athlétisme. Les athlètes doivent donc avoir d’importantes capacités à la fois en anaérobie et en aérobie. La plupart des muscles du corps (jambes, bras, dos) sont sollicités au maximum.

Le manque relatif de couverture médiatique de l’aviron lui vaut de conserver une atmosphère rigoureuse. De longues heures d’entraînement quotidiennes, quelles que soient les conditions climatiques, ainsi qu’une forte discipline individuelle et au sein de l’équipe sont indispensables, la seule récompense de tous ces efforts étant l’appartenance au haut niveau de la communauté aviron. L’implication intense et désintéressée des rameurs de haut niveau dans leur sport est souvent considérée comme exemplaire.

 

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