La prise en charge et l’accompagnement des athlètes qualifiés aux Jeux olympiques de Paris, a été conforté par la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors du dernier Conseil des ministres.
La prise en charge et l’accompagnement des athlètes qualifiés aux Jeux olympiques de Paris, a été conforté par la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors du dernier Conseil des ministres.
Le premier magistrat du pays a insisté sur la nécessité de réserver aux compétiteurs et compétitrices toutes les conditions idoines pour une meilleure préparation aux joutes olympiques. Une décision qui a été longuement saluée par le directeur technique national de boxe, Mourad Meziane, interrogé par nos confrères de l’APS. « Je tiens à rendre hommage au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour son intérêt pour le sport en général et les athlètes qualifiés aux Olympiades en particulier. En tant que membre de la fédération de boxe et responsable de sa cheville ouvrière, je ressens l’apport précieux de l’Etat sur le terrain avec une prise en charge budgétisée. Cela va pousser les athlètes à redoubler d’efforts pour honorer les couleurs nationales. De notre part, nous veillerons toujours à mettre en application le programme tracé au préalable avec comme axe principal de donner le maximum de combats à nos pugilistes», a-t-il commenté.
Après avoir pris part récemment au tournoi préolympique à Varèse en Italie, la boxe nationale a vite repris la compétition en prenant part aux Jeux africains qui se sont déroulés du 8 au 23 du mois en cours à Accra.
Par rapport à la dernière édition organisée en 2019 au Maroc, les boxeurs et boxeuses des équipes nationales ont fait nettement mieux, passant de 5 médailles, dont deux en vermeil à 11 breloques, à savoir 4 en or, 2 en argent et 5 en bronze. Une récolte qui a permis à notre pays de se classer à la 2e position. Pour Mourad Meziane, la satisfaction est générale par rapport à des résultats meilleurs en comparaison à 2019. «Nos athlètes n’ont pas démérité tout au long de la compétition. Nous avons vu des boxeuses confirmer leur rang tel que Romaïssa Boualem dans la catégorie des 50 kg. Elle a pu conserver son titre décroché lors de l’édition précédente. La découverte est sans aucun doute, le jeune Oussama Kanouni dans la catégorie des 86 kg. A 19 ans, il a été tout simplement époustouflant, et ce, en dépit de son manque de confiance. Pour une première participation, il a boxé sans aucune appréhension face à tous ses adversaires. Avec le punch des grands champions, il a laissé une très bonne impression, pas seulement au sein de notre délégation, mais chez les spécialistes présents sur place », a-t-il estimé.
L’arbitrage a été pointé du doigt dans les cas de deux athlètes
« Je cite Mohamed Houmri (80 kg) médaillé d’argent et Jugurtha Aït Bekka dans la catégorie des 63,5 kg. Les décisions concernant nos deux boxeurs ont été injustes sur toute la ligne. Ils avaient fait le combat qu’il fallait et leurs défaites étaient injustes», a-t-il souligné. Pour ce qui est des blessures, un seul cas est à signaler à savoir celui de Chahira Selmouni (57 kg). «Finaliste de sa catégorie, elle n’a pas pu boxer vu l’état de sa blessure. Cela n’enlève rien à son mérite d’avoir décroché une médaille d’argent qui vaut son pesant d’or», a-t-il noté.
Quatre athlètes garçons au tournoi préolympique mondial
En attendant l’annonce de la liste de l’équipe féminine, la sélection masculine hommes engagera quatre puncheurs lors du dernier tournoi préolympique mondial prévu fin mai à Bangkok en Thaïlande.
«Les boxeurs et boxeuses participeront à quatre catégories de poids, à savoir 51 kg, 57 kg, 71 kg et 80 kg. Ce sera la dernière échéance qualificative pour les joutes olympiques. D’ici le jour J, la préparation continuera sur la même cadence en matière de regroupements et de tournois internationaux», a-t-il informé.
