Football Etranger

 Au bonheur des amoureux du capitaine de l’EN : The Riyad Mahrez Story 

« The Riyad Mahrez Story », documentaire consacré à la carrière de l’ailier international algérien de Manchester City, est sorti mardi sur les plateformes City+ et Recast. Dans un long article dédié à cette occasion, le site officiel du club Mancunien est revenu sur dix faits marquants racontés au cours de ce produit tant attendu par les supporters des « Cityzens » et ceux de la sélection algérienne.

La sortie de ce documentaire a coïncidé avec le 32e anniversaire du capitaine de l’équipe nationale, qui avait rejoint Manchester City en 2018 en provenance de Leicester City. Pour rappel, le natif de Sarcelles (France) a marqué depuis le début de la saison 11 buts et délivré 5 passes décisives en 30 apparitions, toutes compétitions confondues, ce qui fait de lui l’un des joueurs les plus prolifiques du champion d’Angleterre.

 1- « J’étais amoureux de l’Olympique Marseille »

 « J’aimais vraiment Marseille. J’étais amoureux de ce club et j’étais un fan de tous ses joueurs. Comme Didier Drogba, Hatem Ben Arfa. Mais j’adorais Zinédine Zidane, aussi. On a grandi avec Zidane ! Il était le joueur ultime que nous admirions quand nous étions plus jeunes ! »

2- L’échec de son transfert à St-Mirren

Jake Duncan est l’homme qui a organisé l’essai infructueux de Riyad Mahrez à St Mirren (Div.1 écossaise). Mahrez a fait un passage de deux mois dans l’équipe, mais il est finalement rentré chez lui car les dirigeants tardaient à lui offrir un contrat. David Longwell, ancien directeur de l’académie de St Mirren, a déclaré : « Quand j’étais à St Mirren il y a des années, le gars avec qui je traitais s’appelait Jake Duncan. Il a donc fait venir Riyad dans un groupe de cinq ou six personnes, et nous les avons logés dans un hôtel à Paisley. J’ai essayé de garder Riyad aussi longtemps que possible pour que nous puissions continuer à montrer ses capacités et qu’une décision puisse être prise ». Sans proposition de contrat à court terme, Mahrez a pris la décision de retourner en France poursuivre son parcours footballistique.

3- Quimper 

 « Trop loin. Trop cher » C’était la réaction de Mahrez, lorsqu’on lui a proposé de disputer un match amical, organisé par Edern Le Lan, responsable du recrutement à Quimper. La rencontre, organisée en juin 2009 à Kernilis, mettait aux prises une quinzaine de joueurs. Le Lan avait été mis au courant par Sarcelles qu’ils avaient dans leur effectif un « joueur très talentueux ». Mahrez a raconté : « Au début, je ne voulais pas y aller. C’était trop loin. Quatre ou cinq heures de train. C’est de l’autre côté de la France.  Une semaine avant, j’ai commencé à y réfléchir. Je vais peut-être y aller. J’ai regardé les billets de train. Ils étaient trop chers. Peut-être 160 ou 180 euros. J’ai demandé à ma mère, qui m’a répondu que c’était trop cher. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, que j’allais lui rendre l’argent ». Lors de ce match, Mahrez a marqué et fait la différence, ce qui a poussé les responsables de Quimper à l’engager.

 4- Coquelet

Riyad Mahrez a été surnommé « Coquelet » par son ami proche – et alors coéquipier à Quimper – Romain Ouehi. Au sujet de ce surnom, Mahrez a déclaré : « Romain m’appelait comme ça parce que j’avais les cheveux en forme de crête. Et à cause de lui, tout le monde m’appelait comme ça ! »

5- Il pensait que Leicester City était une équipe de Rugby 

Mahrez a admis qu’il avait eu des réserves avant de rejoindre Leicester City en janvier 2014. Il pensait, lorsqu’il a entendu le nom pour la première fois, qu’il s’agissait d’un club de rugby. Il confondait, bien sûr, Leicester City et les Leicester Tigers : « D’abord, je n’ai jamais entendu parler de Leicester City. Je pensais que c’était une équipe de rugby. Ils ont fait pression pour moi. C’était pendant la trêve hivernale en 2013. Je suis retourné à Sarcelles. J’ai éteint mon portable.  Je me suis dit « je n’y vais pas ». Je n’avais vraiment pas envie d’y aller. Quand je suis rentré pour reprendre avec Le Havre en janvier, j’ai vu qu’ils revenaient à la charge et qu’ils poussaient davantage ». Mahrez a décidé de tenter sa chance. Il a ajouté avec nostalgie : « C’est vraiment la meilleure décision que j’ai prise, que ce soit dans ma carrière ou dans ma vie ».

6-  Ses coéquipiers en sélection se sont moqués de ses chances de maintien avec Leicester

Lors d’un rassemblement en équipe nationale, au mois de mars 2015, Mahrez a discuté avec ses collègues de l’équipe d’Algérie de la lutte des « Foxes » pour le maintien en Premier League. Ceux-ci lui ont affirmé que Leicester n’avait aucune chance. Voici la suite de la discussion : « Nous étions à table en train de déjeuner avec des joueurs expérimentés. Et puis, ils m’ont tous dit : « Tu es mort. Vous n’y arriverez jamais. Vous allez être relégués ». Il y avait un gars qui s’appelait Medhi Lacen, qui a joué pour Getafe pendant un certain temps. Et il a toujours joué pour éviter la relégation avec eux, donc il connaissait ce genre de situations ». Et il m’a dit : « Riyad. Vous êtes finis. Vous n’avez gagné que trois matchs depuis le début de la saison, il te reste neuf matches et tu crois que tu peux en gagner six ou sept ? Tu as perdu la tête. C’est terminé ». Je lui ai dit : « Je le jure. Je le sens. Tu verras ». Le reste, dit-on, appartient à l’histoire.

7 Humilité

Riyad Mahrez a montré son humilité lorsqu’il est devenu le premier joueur africain à remporter le titre de Joueur de l’année de la PFA à la fin de la saison 2015-2016. Lors de l’interview qu’il a accordée à l’occasion de cette récompense, il a avoué son choc d’être le premier de cette partie du monde à soulever le prestigieux prix personnel : « Je suis très reconnaissant. C’est un plaisir. Je ne le savais pas ! Drogba ne l’avait jamais gagné ?  C’est un honneur, un grand honneur d’être le premier Africain à le gagner. Pas le meilleur mais le premier ! »

8- La superstition

Le n°7 des « Verts » a une superstition les jours de match – une tasse de café avant le coup d’envoi. Et il a son propre barista pour le préparer et le lui apporter : Bernardo Silva ! En plaisantant dans le documentaire, il a déclaré : « 20 minutes avant l’échauffement, il m’apporte mon café comme un petit garçon. Parce qu’il a peur de moi. Je lui ai dit que sinon, je le jetterai dans le bain de glace ».

9- La parade de la CAN-2019

Mahrez est revenu sur la parade de bus à Alger, au lendemain de la finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 remportée au Caire aux dépens du Sénégal (1-0) : « C’était un trajet de 30 minutes et il a fallu sept heures pour arriver là-bas. C’était incroyable. Cette passion. Elle n’existe qu’en Algérie. Notre peuple est unique. Dur mais unique ».

10- Il dédie le stade « Riyad Mahrez » à son père décédé

Riyad Mahrez s’est envolé la saison dernière vers Sarcelles, sa ville natale, pour inaugurer un stade de football à son nom. Il a été invité par le maire de Sarcelles, Patrick Haddad, à l’inauguration du « Stade Riyad Mahrez. » Une plaque commémorative a été ajoutée : elle comporte le nom de son père, décédé avant son ascension vers les sommets. « Mon père vivait juste en face du terrain. Avant, c’était un terrain en gazon avec, je crois, de très petites tribunes en bois. Je m’y entraînais souvent. Savoir que ce terrain porte désormais mon nom et celui de mon père, c’est incroyable ».

Mohamed. M

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page