Les Tanzaniens déclenchent la guerre psychologique
Après une escale de 15h à Djanet, les Mouloudéens ont rallié hier Dar es Salam
Lors de notre précédente livraison, on avait mis en exergue la guerre psychologique à laquelle les Mouloudéens seront confrontés. Même si on s’attendait à ce que les Tanzaniens usent de tous les stratagèmes pour déstabiliser les champions d’Algérie, il faut reconnaître que cette méthode dépasse l’entendement.
Alors que la délégation mouloudéenne à pris avant hier à 15h30 le vol à destination de la Tanzanie, les joueurs sont restés en rade toute une soirée à l’aéroport Tiska de Djanet. La raison de ce changement de cap, le refus des autorités tanzaniennes d’accorder le droit à la compagnie nationale Tassili d’atterrir à Dar es Salam. Cela incitera la délégation mouloudéenne à passer la nuit à Tamanrasset puisque la ville de Djanet ne dispose pas d’un établissement qui pourrait accueillir toute une équipe. Après une longue attente, la compagnie aérienne finira par obtenir l’autorisation pour rallier Dar es Salam. C’est donc hier après-midi que les hommes de Benyahia ont pu quitter l’aéroport Djanet pour rallier la capitale tanzanienne après un périple de plus de 20 heures.
La guerre psychologique à bien débuté avant même que les partenaires d’Abdellaoui ne quittent le sol algérien. Tout cela n’est qu’un petit aperçu de ce qui attend les Mouloudéens lors de leur virée du côté de la Tanzanie qui risque de virer au cauchemar. Tout faire pour user les gars de Bab El-Oued physiquement et psychiquement, c’est le modus operandi que viennent de trouver les Young Africans avec la complicité des autorités concernées afin de se donner les moyens de gagner le rendez-vous tant attendu de samedi après-midi. Malgré ce fait marquant, les partenaires de Naïdji ont voulu garder leur sang froid et leur concentration car il va falloir un sacré tempérament pour surmonter tous les pièges qui leur seront tendus par les Yanga. Andy Delort en connaît un rayon, lui qui avait affronté la sélection tanzanienne à Dar es Salam sous l’ère Belmadi.
N. L.