Omnisport

Kahina Saidi : « Je suis victime d’une injustice » 

Ecartée du club après 25 ans de présence

Dans le cadre du renouvellement des différentes sections du CSA/MCA sur le plan administratif et technique, les choses ont évolué jusqu’à présent dans le bon sens, mais il semble bien que celle du judo pose problème. L’entraîneur de l’équipe féminine du judo, en l’occurrence Kahina Saidi, n’a pas été reconduite dans ses fonctions, d’où sa montée au créneau pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’injustice. Afin d’étaler toute la lumière sur cette affaire, nous avons jugé utile de la joindre pour éclairer notre lanterne. 
En effet, Kahina Saidi n’a pas mâché ses mots envers le président Mohamed Khaldi, qualifiant la décision de ce dernier d’injuste, remettant en cause sa légitimité comme premier responsable du CSA/MCA : « Ce qui se passe au Mouloudia est tout simplement une injustice, de quel droit Khaldi décide de mettre fin aux fonctions de l’encadrement technique de l’équipe féminine et masculine du judo, sans aucune raison valable. En championnat, il s’est déplacé en personne à la salle Harcha, mais aussi à Tipaza où il nous a félicité. Est-ce que c’est logique d’évincer quelqu’un après l’avoir félicité ? Je suis au Mouloudia depuis vingt-cinq années, en qualité d’athlète avant de me convertir en entraîneur. J’étais aussi entraîneur de la sélection nationale féminine du judo. En tant que compétitrice, j’ai été double championne d’Afrique et médaillée aux Jeux africains», s’est-elle confiée. Et d’enchainer en revenant sur sa mise à l’écart «  Je suis donc victime d’une injustice, il y a d’autres techniciens qui le sont aussi, des icônes du judo national qui ont été également traités de la même manière, soit évincés », affirme Kahina Saidi, avant de poursuivre: « Il nous a annoncé la décision de mettre fin à nos fonctions verbalement, sans même nous recevoir. Nous avons rencontré le manager général du club M. Kamel Ouchia qui nous a promis de se pencher sur notre cas, mais les choses n’ont pas bougé d’un iota. Par la suite on a discuté avec un membre de la commission de transition en la personne de Brahim Boudiaf, avant qu’il ne se retire de son poste, sans pour autant nous être utile.  ».
Elle remet en cause la légitimité de l’actuelle direction 
Décidée à aller loin dans cette affaire, Kahina Saidi n’a pas hésité à remettre en cause la légitimité de Khaldi et les membres de son bureau en déclarant : « Les gens doivent savoir que la mission de ce directoire devait s’achever 45 jours après son installation, on se demande comment se fait-il qu’il soit toujours en place. Pis, l’AG élective devait se tenir au plus tard le 31 août dernier, conformément à la réglementation, mais jusqu’à présent rien n’a été fait. A partir de ce constat, sur le plan de la législation, il n’a aucun pouvoir de décision, si on tient compte de la réglementation mise en vigueur. Seul un nouveau président élu par l’AG est habilité à prendre des décisions relatives aux sections et l’encadrement technique ».
Le cas de Souakri évoqué 
Dans un autre contexte, Kahina Saidi n’a pas hésité à évoquer le cas de Salima Souakri dont le nom a circulé pour prendre les destinées de la section de judo « Ce que les gens doivent savoir, nous avons par le passé payé les déplacements de nos poches lorsque le club traversait une crise financière, et voilà comment on nous remercie. Vous me donnez l’occasion de m’exprimer sur la dernière décision de Khaldi qui a ramené un intrus pour lui confier le poste de manager de la section judo. Sans parler de légitimité de l’actuel bureau, ce poste revient de droit à des enfants du club qui sont des icônes dans le judo algérien. Ceux qui disent que Souakri n’a pas le droit de postuler au poste de présidente de la section judo, en dépit de toutes ses compétences, doivent savoir que les présidents de sections doivent être élus au cours de l’AG élective et non avant son déroulement. », conclut Kahina Saidi qui en avait gros sur le cœur. Elle n’arrive toujours pas à comprendre la raison pour laquelle elle a été évincée du Mouloudia après des sacrifices et des années de bons et loyaux services. Ce qui est certain, le cas de la section de judo n’a pas encore livré tous ses secrets. La direction du CSA/MCA est appelée à s’expliquer en confirmant ou en infirmant les faits qu’ils lui sont reprochés.
K.M. 

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