La nouvelle organisation World Boxing, en concurrence avec la Fédération internationale (IBA) pour l’organisation des prochains Jeux olympiques, a enregistré, hier, l’arrivée de la Fédération algérienne mais aussi celle du Japon. Créée en 2023, la nouvelle organisation internationale World Boxing peut compter sur l’arrivée de deux nouveaux membres, avec la Fédération algérienne de boxe, mais aussi, celle du pays du soleil levant, le Japon. En concurrence avec la Fédération internationale (IBA) pour organiser les prochains Jeux olympiques, elle possède désormais 44 membres, dont sept nouveaux depuis la fin des Jeux de Paris.
Pour rappel, le Comité international olympique (CIO) a retiré la reconnaissance olympique à l’IBA en 2019 pour des questions de finances et de gouvernance, empêchant toute collaboration pour les prochains JO. Les cas de la championne olympique algérienne Imane Khelif et de la Taïwanaise Lin Yu-ting à Paris, ont davantage refroidi les échanges entre les deux parties. Les deux boxeuses, toutes deux championnes olympiques cette année, avaient été disqualifiées des championnats du monde 2023 par la Fédération internationale qui avaient avancé des « tests médicaux les jugeant inéligibles ».
Une décision doit être prise en 2025
Avec l’accord du Comité international olympique, elles ont tout de même pu concourir lors des JO de Paris. Le président de World Boxing, Boris van der Vorst, s’est félicité de l’arrivée de l’Algérie et du Japon dans ses rangs. « Ces ajouts renforcent le profil mondial de World Boxing en augmentant notre présence en Asie et en Afrique. Leur décision de rejoindre World Boxing est une preuve supplémentaire du désir généralisé de changement qui existe dans notre sport et illustre à quel point il est important que nous conservions la place de la boxe au cœur du Mouvement olympique ».
Pour le moment, la présence de la boxe aux JO de Los Angeles 2028 est encore incertaine. Le CIO attend qu’une nouvelle organisation internationale, comme World Boxing par exemple, soit en mesure de remplacer l’IBA, sous peine de ne pas voir la discipline aux États-Unis. Une décision doit être prise en 2025.
