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Djamel Sedjati : « Mon prochain objectif, les mondiaux 2025»

Après sa remarquable qualification en remportant haut la main sa demi-finale avec un chrono de 1 :45.08, le vendredi passé sur la piste d’athlétisme du stade de France, à travers cette démonstration de force, le natif de Sougeur (Tiaret), avait confirmé son statut de solide favori pour le titre olympique.

Le vice-champion du monde 2022, qui a beaucoup gagné en confiance après avoir dominé la saison 2024 en Ligue de diamant, s’est préparé ardemment pour la finale. En effet, Djamel Sedjati, malgré une campagne de déstabilisation, a décroché samedi à Paris, la médaille de bronze lors de la finale du 800 m, améliorant ainsi, la récolte algérienne de médailles, qui s’élève désormais à trois, 2 médailles en or et 1 en bronze. Sedjati, a su gérer sa course très rapide disputée jusqu’au dernier mètre considérée comme la finale du 800 m la plus rapide de l’histoire des JO. Dans cette finale disputée sur un rythme très relevé et menée par le Kényan Emmanuel Wanyonyi, qui a pris les devants dès le départ, Sedjati, a joué la carte de la prudence avant de lancer son sprint habituel dans les derniers 200 m, mais n’a pu arriver à ses fins, en raison du rythme infernal imposé par Wanyonyi, qui a été sacré avec un chrono de 1 :41.19, ni le Canadien Arop Marco avec un temps de 1 :41.20.

Djamel Sedjati, pas du tout à blâmer, confirme son statut d’un des espoirs les plus prometteurs de l’athlétisme algérien. Cette médaille de bronze marque une étape importante dans sa carrière, après le titre de vice-champion du monde en 2022 et sa domination en Ligue de diamant cette saison. Dans sa déclaration à chaud en zone mixte, Sedjati dira : « Je suis fier de cette 3e place du podium, suite à une course jugée très relevée et la plus rapide de l’histoire des JO. Je dédie cette médaille, à tout le peuple algérien, à mes parents et toute ma localité de Sougueur. Dommage, J’aurais aimé accéder sur la plus haute marche du podium, après les deux médailles d’or de Imane Khelif et Kaylia Nemour, mais, pour ma première participation aux JO, je ne peux être que satisfait. Maintenant, après un repos, Je vais établir un bilan de la saison avec mon entraîneur et me focaliser par la suite sur mes prochaines échéances internationales, dont les mondiaux de 2025 et les JO de 2028 ». Il est utile de signaler, que la distinction en bronze de Sedjati, est la première médaille pour l’athlétisme algérien aux JO depuis le doublé en argent de Taoufik Makhloufi sur le 800 m et 1500 m à Rio.

Sedjati victime de harcèlement
Après la campagne de harcèlement dont la boxeuse Imane Khelif a été victime, d’autres athlètes algériens, ont également été visés, pour les empêcher à tout prix de monter sur le podium. En effet, Djamel Sedjati tout d’abord, a subi 5 examens antidopage, de la part de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), jugés excessifs et en plus, a fait l’objet d’une perquisition dans sa chambre, car soupçonné de détenir des produits interdits et dopants. Sedjati a failli être déstabilisé, mais son moral solide et sa détermination, lui ont permis d’aborder sa finale en toute confiance. Selon certaines sources, c’est l’entraîneur de Sedjati Amar Benida, qui serait dans le viseur des enquêteurs dans ce dossier, puisque Djamel Sedjati a participé à sa finale et a terminé à la troisième place du 800 m ce samedi passé. Ni le parquet de Paris, ni l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), ni l’Agence de contrôles internationale (ITA), ni le Comité d’organisation des JO, n’ont donné de réponse pour l’heure à cette affaire.

Le COA exprime son indignation
« Ce sont des tentatives malveillantes, visant à ternir l’image de l’un de nos meilleurs champions », s’est exprimé le Comité olympique algérien. Suite à cette affaire, le COA a, de suite, pris les choses en mains pour prendre des mesures légales, afin de protéger le champion algérien contre toutes tentatives de remettre en question les bonnes capacités du champion Sedjati, ou l’intégrité de tous les athlètes algériens. Il faut savoir aussi, que les anti-algériens, ne se sont pas arrêtés là, pour déstabiliser et démoraliser également l’haltérophile Bidani Walid, qui a dû abandonner, pour une histoire de marque Adidas floquée sur son maillot de compétition. Déconcentré par cet incident, Bidani a échoué à deux reprises, à 190 kilos et a fini par abandonner.


B. Sadek

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