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Amina Berrichi : « C’est une erreur de la Fédération »

« Ma frustration est énorme. Malgré avoir décroché le titre continental en Egypte au championnat d’Afrique, qualificatif aux JO de Paris. Je ne peux participer à cette prestigieuse compétition internationale de Paris, vu que le CIO, a rayé mon nom de la liste des participants algériens, vu que je devais participer tout d’abord à un championnat du monde, pour engranger des points, afin que je puisse représenter l’Afrique et l’Algérie. Aucun responsable algérien, ne m’avait signifié cela au départ. Je ne suis nullement responsable de cette faute, certainement une erreur de nos responsables sportifs, pour avoir mal pris connaissance des règlements en vigueur. Le CIO, avait saisi les instances sportives nationales par E. Mail, pour les informer de leur décision, ce qui n’était pas le cas pour le Ramy Boudrouma. Il fallait que notre fédération nous fasse participer tout d’abord aux championnats du monde organisés en Hollande, avant les championnats d’Afrique d’Egypte. C’est la raison pour laquelle, la liste des féminines d’Egypte, n’a pas été validée. Je ne sais, aujourd’hui, où se situe la lacune, mais je me demande toujours, pourquoi notre instance fédérale, ne nous a pas engagés aux championnats du monde, avant les championnats d’Afrique.

Moi je n’incrimine personne, mais tout simplement, je regrette amèrement cette bourde, qui m’a empêchée de faire partie des participants algériens à Paris. Pourtant, j’avais tracé un plan de travail, avec comme objectif de faire bonne figure. Je me suis sacrifiée pour y parvenir. J’étais en pleine confiance et je connaissais bien mon niveau, que ce soit national ou continental. Aujourd’hui, je me résigne et je poursuis mon travail au sein de mon club Sindbad à Ain El Türck en attendant un avenir meilleur. Malgré ma frustration, ma volonté reste intacte. C’est bien dommage de rater une telle compétition planétaire, qui fait rêver chaque athlète, pour une bêtise indépendante de ma volonté, que je paye cache. Je ne cesserai jamais de remercier, mes parents, qui me soutiennent à fond, mes amis au club Sindbad, mes entraîneurs et tous ceux, près ou de loin restent à mes côtés pour me soutenir. »


B. Sadek

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