La pelouse et les sonneries de téléphone Belmadi agacé
La victoire face à la Somalie pour le premier match des éliminatoires de la Coupe du monde n’a pas, pour autant, empêché le sélectionneur national de pousser un coup de gueule en conférence de presse d’après-match. En effet, Djamel Belmadi a laissé entendre qu’une machiavélique opération par laquelle certains voudraient l’avoir à l’usure en utilisant la pelouse et les sonneries de téléphone lors de ses interventions, pour jeter l’éponge, ceux-là, doivent trouver autre chose pour le pousser à quitter la barre technique. « Ne pensez pas que vous allez m’avoir », a-t-il dit face à la presse.
Après s’être longuement étalé sur les sonneries de téléphone, le premier responsable de la barre technique a, ensuite, dénoncé l’état déplorable de la pelouse du stade Nelson-Mandela. En effet, celle-ci n’était pas, comme tout le monde l’a constaté, en meilleur état pour faciliter le jeu des joueurs, axé essentiellement sur les passes courtes, et autres. Mais cette problématique se pose éternellement avec acuité alors que les pouvoirs publics ont mis des sommes colossales pour y remédier et offrir, notamment à la sélection nationale, les conditions idéales, dont un stade et une pelouse dignes de l’équipe nationale. « Il faut se mettre à la place des joueurs.
Le ballon ne roule pas. Je suis fatigué. J’en parle depuis cinq ans et demi. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles avec des transmissions rapides, comment peut-on le faire sur ce terrain ? On va dire que je suis trop exigeant mais je demande juste un terrain de football. Je ne sais plus si c’est un avantage de jouer à domicile. Il faut nous donner une pelouse convenable », s’est-il exprimé.
Djamel Abed