Football Algérien

Oukali entre en scène

Présidence de la FAF

Il ne se passe pas un jour sans qu’un nom soit cité comme potentiel candidat pour succéder à Djahid Zefizef, démissionnaire la semaine dernière de son poste de président de la Fédération algérienne de football (FAF), après avoir échoué à se faire élire au Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine (CAF). La guerre des clans fait rage ces jours-ci, puisque chaque partie veut « placer » son candidat à la tête de l’instance fédérale. Le dernier en date n’est autre que le président de la Ligue d’Alger, Rachid Oukali, qui était en charge du Comité d’organisation local (COL) du Championnat d’Afrique des nations CHAN-2022 (décalé à 2023) disputé en Algérie entre le 13 janvier et le 4 février. Le nom d’Oukali a filtré quelques heures après la réunion tenue entre les membres du Bureau fédéral au siège de la FAF à Dely Brahim, au cours de laquelle ils ont débattu de leur avenir après la démission de Zefizef. Selon une source digne de foi, le nom d’Oukali a été proposé pour poursuivre le mandat jusqu’à 2025. Dans le cas où il viendrait à annoncer son intérêt pour le poste de président de la FAF, Oukali devra faire face à une rude concurrence puisqu’il aura comme éventuels adversaires l’ancien manager général, Walid Sadi, le président de l’ES Sétif, Abdelhakim Serar, ou encore Hakim Medane, actuel membre du Bureau fédéral. Depuis le départ de l’ancien président Kheireddine Zetchi en 2021, la FAF est secouée par une crise de gouvernance, puisque deux présidents ont été déjà consommés, en attendant un troisième qui aura à poursuivre le mandat olympique.

Élu à la tête de la FAF le 7 juillet 2022, Zefizef avait succédé à Charaf-Eddine Amara, qui avait lui-même démissionné de son poste suite à l’élimination de l’équipe nationale en barrages de la Coupe du monde 2022 face au Cameroun. Zefizef, qui avait battu aux élections Abdelhakim Serar, devait poursuivre le mandat olympique 2021-2025, mais sa première année avait tourné court, après avoir échoué à offrir à l’Algérie une meilleure représentativité au sein de l’instance continentale. Et pourtant, l’ancien manager général de l’équipe nationale se targuait d’avoir assez d’atouts pour remporter cette bataille et intégrer le Comex de l’instance faîtière du football africain, avant d’essuyer un cuisant échec. Mais avant toute démarche qui va vers l’organisation de l’assemblée générale élective (AGE), la démission de Zefizef doit impérativement être approuvée au cours d’une réunion du Bureau fédéral extraordinaire, prévue dans les prochains jours, qui sera suivie par une assemblée extraordinaire (Agex) puis par une AGE.

Mohamed. M

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