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LA COUR DES COMPTES SERA ATTENTIVE, ET SÉVÈRE SI BESOIN, SUR LE COÛT DES JO 

JO PARIS 2024

Le budget du Comité d’organisation des JO (Cojo) a déjà été réévalué à plusieurs reprises, passant de 3,3 milliards d’euros lors de la candidature à 4,380 milliards d’euros en décembre dernier.
Le premier président de la Cour des comptes française, Pierre Moscovici a assuré qu’il serait « extrêmement attentif » à l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 et à leur coût, dans un entretien publié par Le Parisien. « Que personne ne s’imagine qu’ils (Les Jeux, NDLR) ne seront pas contrôlés ! », a-t-il lancé au quotidien français, promettant de passer « tout au crible » afin d’établir « le bilan des Jeux dans un rapport que le Parlement a demandé à la Cour au 1er octobre 2025 ».

Un budget renchéri de près de 200 millions d’euros rien que par l’inflation
Le budget du Comité d’organisation des JO (Cojo) a déjà été réévalué à plusieurs reprises, passant de 3,3 milliards d’euros lors de la candidature à 4,380 milliards d’euros en décembre dernier. Pour Pierre Moscovici, cette différence s’explique pour les deux tiers par « une sous-estimation du budget de candidature » qui « n’était tout simplement pas réaliste » et « n’avait pas pris suffisamment en considération la complexité du cahier des charges du CIO », comme décrit dans un rapport consulté en juin. L’inflation a notamment renchéri le budget de 195 millions d’euros, c’est-à-dire quasiment la moitié de la hausse totale.
Si la note finale des Jeux est plus élevée que prévu, son coût pèsera « assurément » sur le contribuable, a assuré Pierre Moscovici. Au total, la facture des JO doit s’élever à 8,7 milliards d’euros. La Solideo (société de livraison olympique) dispose de 4,3 milliards d’euros dont 1,870 milliard d’argent public.

Vigilance sur les infrastructures et les transports
A propos de l’organisation des Jeux, le premier président de la Cour ne décèle « pas de risque majeur » sur la livraison des équipements, mais reste « vigilant » concernant les infrastructures et les transports pour lesquels « il n’y a pas de marge en matière de calendrier ». Il cite aussi les travaux du Grand Palais qui doit accueillir les épreuves d’escrime et de taekwondo et dont « la date de livraison a été reportée à mars ou avril 2024, ce qui limite la période de levée des réserves ». Evoquant la sécurité des Jeux, la cour, dit-il, recommande « d’anticiper » avec des décisions qui « doivent être prises au plus tard en octobre 2023, notamment sur la répartition entre policiers et effectifs des armées, dont les gendarmes ».

 

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