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Après sa défaite en demi-finale – Alcaraz : « J’étais beaucoup trop nerveux » 

Le numéro un mondial, qui n’a 20 ans que depuis un mois, détaille en conférence de presse pourquoi son corps s’est figé au début du troisième set face au Serbe. Après cet événement, l’Espagnol s’est écroulé en demi-finale de Roland-Garros (6-3, 5-7, 6-1, 6-1).

Le stress. Beaucoup de stress. Voilà comment Carlos Alcaraz a vu son corps se figer vendredi dernier en demi-finale à Roland-Garros face à Novak Djokovic (6-3, 5-7, 6-1, 6-1). Après deux premiers sets usant physiquement et mentalement, l’Espagnol a craqué. La main droite puis la jambe gauche puis tout le corps du jeune homme de 20 ans. Rien n’a tenu mais le numéro un mondial ne voulait absolument pas abandonner. Il s’est expliqué en conférence de presse, un peu plus d’une heure après sa défaite.

Que s’est-il passé et comment l’expliquez-vous ?
CARLOS ALCARAZ. J’ai commencé à avoir des crampes au début du troisième set. Il devenait trop dur pour moi de bouger. J’ai laissé passer pour voir. Mais, au 4e set, c’était tout aussi dur. Mon corps entier ne bougeait plus. J’ai commencé très nerveusement cette rencontre. J’étais beaucoup trop nerveux. Il y avait une énorme tension dans ce match. Dans le premier set, le deuxième… Tout était intense. Il y a eu des rallyes, des sprints, beaucoup de choses. Mais j’explique ces crampes par la tension générale dans les deux premiers sets.

Jouer contre Novak Djokovic a-t-il accentué cette tension ?
Probablement. C’est Novak, une légende du sport. Si quelqu’un dit qu’il n’est pas stressé ou nerveux avant de l’affronter, il ment. La prochaine fois, j’espère être différent. Mais je serai nerveux, c’est certain. Aujourd’hui, tout allait bien. J’étais comme d’habitude. Un peu plus nerveux peut-être mais rien d’extraordinaire. Je suis vraiment entré trop nerveusement dans le match. Je n’ai pas su me calmer, m’ôter cette tension.

Est-ce le match le plus tendu de votre jeune carrière ?
Probablement, oui. C’était très dur pour moi. Je n’avais jamais ressenti quelque chose comme ça. J’ai déjà connu des crampes mais jamais comme ça. Je peux donner l’exemple du match contre Tsitsipas à l’US Open (NDLR : cinq sets, conclu au jeu décisif). Mais ce n’était pas de cette amplitude.

Pourquoi ne pas avoir abandonné ?
Je me serais déçu en abandonnant. Ça aurait été trop dur pour moi. Encore plus que cette défaite. Dans le 4e set, je pensais avoir 1 % de chance de revenir. C’était dur… J’ai pris deux points et plus rien (rires). Personne ne m’a dit d’abandonner dans mon box. Je suis en demi-finale, je ne voulais pas. Ça aurait été pire pour moi.

Qu’allez-vous retenir de cette expérience ?
Ça fait mal de partir comme ça dans une demi-finale. Mais je suis un garçon positif, je l’ai toujours dit. Ça me servira d’expérience, c’est quand même une demi-finale contre Novak. Malgré ce qu’il s’est passé, j’ai essayé. Je vais voir quoi améliorer, que faire de mieux. Je ne pars pas aussi touché que ce qu’on pense (sourire). Personne ne veut perdre. On est tous déçu, moi et mes proches. Mais on doit garder des choses positives. La tension et l’exigence du match m’ont coûté cher. Je dois m’entraîner plus, prendre plus d’expérience pour mieux gérer les choses.

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