Héritage des éditions précédentes

Les éditions précédentes de ce trophée fédéral, organisées successivement dans différentes wilayas du pays, ont permis de révéler de nouveaux talents et de fidéliser un noyau de spécialistes de l’endurance. Au fil des années, la compétition a gagné en crédibilité et en niveau technique, avec des chevaux mieux préparés, des cavaliers plus expérimentés et une organisation sans cesse améliorée. Plusieurs clubs aujourd’hui parmi les plus titrés ont construit leur réputation à travers cette épreuve, qui sert souvent de tremplin vers les grandes compétitions nationales et, pour certains, vers des rendez-vous internationaux.

Les anciennes éditions ont également montré l’importance de ce trophée dans la structuration de la discipline en Algérie. D’une part, en incitant les clubs à se doter de programmes de préparation spécifiques à l’endurance (travail de fond, progressivité des charges, suivi sanitaire régulier). D’autre part, en contribuant à la formation de juges, de commissaires et de vétérinaires spécialisés. À mesure que le règlement s’alignait sur les standards internationaux, les organisateurs ont intégré des innovations en matière de sécurité, de balisage des parcours, de chronométrage et de gestion des zones de contrôle vétérinaire, ce qui a permis de hisser le niveau général de l’événement.

Sur le plan sportif, le Trophée fédéral d’endurance a, au fil des saisons, consacré des binômes cheval–cavalier emblématiques, capables de s’imposer sur plusieurs éditions ou de signer des performances de référence sur 80 km et au-delà. Certains cavaliers ont ainsi bâti une véritable carrière autour de cette épreuve, gravissant les échelons des distances et accumulant des classements qui les ont ensuite propulsés vers l’équipe nationale ou vers des participations à des compétitions à l’étranger. Pour les jeunes cavaliers, la compétition constitue aussi un passage obligé pour acquérir de l’expérience, apprendre à gérer la distance et se confronter aux meilleurs.

A. Badis