Ben Sulayem vers un second mandat sans opposition
Élections à la FIA Après le retrait de la candidature de Tim Mayer
Le chemin semble désormais libre pour Mohammed Ben Sulayem. Le président en exercice de la Fédération internationale de l’automobile s’achemine vers une réélection sans rival après le retrait officiel de Tim Mayer, son principal opposant. Ce dernier a justifié son abandon par l’impossibilité de constituer une équipe conforme aux critères de représentativité géographique imposés par la FIA — notamment la présence obligatoire d’un vice-président sud-américain. Or, la seule candidate validée dans cette région reste Fabiana Ecclestone, membre du bureau actuel et fidèle soutien de Ben Sulayem. Malgré ses critiques virulentes sur le fonctionnement interne de la fédération, Mayer semblait conscient des limites de sa démarche. Son retrait confirme la solidité du système mis en place depuis 2021 par Ben Sulayem, qui a œuvré à une restructuration profonde de la gouvernance de la FIA. Sous son mandat, la transparence financière, la sécurité des compétitions et l’inclusion géographique ont connu des progrès notables. Le scrutin prévu le 12 décembre, lors de l’Assemblée générale prévue en Ouzbékistan, devrait donc consacrer la continuité d’un projet axé sur la modernisation et la stabilité. Fort de son expérience et du soutien de la majorité des clubs membres, Mohammed Ben Sulayem s’apprête à entamer un second mandat pour consolider les réformes entamées et renforcer encore la crédibilité mondiale de la FIA.
Amayas LAAZIB
