Les qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 ont offert un scénario chaotique, marqué par pas moins de six drapeaux rouges, des averses intermittentes et des erreurs en série.
Au terme de ce suspense, c’est Max Verstappen (Red Bull) qui a finalement décroché sa première pole à Bakou, privant Carlos Sainz (Williams) d’un exploit retentissant.
Un Q3 complètement fou
Carlos Sainz semblait tenir la pole après avoir signé l’un des rares tours secs au cœur d’une Q3 bouleversée par la pluie et les sorties de piste. Liam Lawson (Racing Bulls) et Isaac Hadjar (Red Bull) avaient également figé leurs chronos, la pluie rendant toute amélioration impossible. Mais l’interruption due à l’accident de Charles Leclerc dans le mur du virage 15, suivie d’un nouvel arrêt provoqué par Oscar Piastri (McLaren), a prolongé la séance. Une accalmie a finalement permis un dernier run, où Verstappen a sorti un tour parfait pour s’emparer de la pole devant Sainz. Lawson a confirmé sa montée en puissance en s’offrant une impressionnante troisième place.
Derrière, surprises et déceptions
Andrea Kimi Antonelli (Mercedes) s’est hissé au quatrième rang devant son coéquipier George Russell, suivis de Yuki Tsunoda (Red Bull). Lando Norris, pourtant en lutte pour le titre, n’a pas profité de la sortie de son rival Piastri et n’a signé que le 7e temps. Hadjar, Piastri et Leclerc complètent le Top 10.
Les éliminés notables
La séance avait déjà été mouvementée dès le Q1, avec Alex Albon et Nico Hülkenberg dans les murs, puis un double abandon des Alpine de Colapinto et Ocon. Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont été piégés en Q2, sortant respectivement 13e et 12e, victimes du manque d’adhérence et du trafic.
Une pole décisive pour Verstappen
Ce résultat pourrait peser lourd dans la lutte au championnat. Verstappen, en quête d’un nouveau titre, prend l’avantage stratégique sur ses rivaux directs. Sainz confirme la compétitivité retrouvée de Williams, tandis que Lawson signe la meilleure qualification de sa carrière. Quant à McLaren, la sortie de Piastri et la contre-performance de Norris compliquent leur stratégie à la veille d’une course qui s’annonce explosive dans les rues de Bakou.
Djaffar KHODJA
