La Formule 1 et la FIA ont officialisé le calendrier des Sprint Race pour la saison 2026. Comme ces dernières années, six épreuves adopteront ce format particulier, qui remplace la deuxième séance d’essais libres par des qualifications le vendredi et propose une mini-course de 100 km le samedi.
Malgré les discussions récurrentes autour d’une augmentation de leur nombre, les organisateurs ont choisi de maintenir le quota actuel afin de ne pas alourdir la charge des équipes, déjà confrontées à l’introduction des nouveaux règlements techniques en 2026. Deux circuits seulement sont reconduits par rapport à 2025 : Shanghai et Miami. La saison sprint s’ouvrira en Chine (13-15 mars), suivie par Miami (1-3 mai), puis viendra une première nouveauté avec Montréal au Canada (22-24 mai). Le rendez-vous britannique de Silverstone (3-5 juillet), théâtre de la toute première sprint en 2021, fait son retour. L’avant-dernière manche aura lieu à Zandvoort (21-23 août), ultime apparition du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier avant la fin de son contrat. Enfin, surprise de taille : la conclusion ne se déroulera pas au Brésil, mais à Singapour (9-11 octobre), une première pour le tracé de Marina Bay. Ce calendrier confirme une fuite apparue plus tôt dans l’année, lorsque le GP de Zandvoort avait publié par erreur la liste des six circuits concernés. Les dirigeants de la discipline visent toutefois une extension progressive, pouvant aller jusqu’à 12 épreuves sprint sur les 24 courses du championnat. Parmi les idées encore à l’étude figure même une inversion de grille, proposition évoquée récemment par Stefano Domenicali. L
e président de Formula One Group s’est félicité de cette dynamique : « Les Sprint Race en F1 ont continué à croître en termes d’impact positif et de popularité depuis leur introduction en 2021. Avec quatre sessions compétitives au lieu de deux, elles offrent plus d’action chaque jour aux fans, aux diffuseurs et aux promoteurs. En 2026, année de transition réglementaire, l’ajout de trois nouvelles étapes sprint renforcera encore le spectacle. » De son côté, Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, souligne l’importance du format : « Les sprint sont devenues une composante excitante du Championnat du monde, offrant intensité et divertissement aux spectateurs. Leur évolution en 2026, parallèlement à la nouvelle génération de monoplaces, illustre l’engagement commun des promoteurs, des équipes et des fans. Nous continuerons à travailler pour optimiser ce format et enrichir le championnat. » Avec ce calendrier revisité et des perspectives d’expansion, les sprints confirment leur rôle croissant dans l’univers de la F1, mêlant innovation et spectacle pour une nouvelle ère de compétition.
Amayas LAAZIB
