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Beddar : « Il n’est pas question de rejouer le match»

Le président du Handball Club de Tichy, Hassan Beddar, a tenu à réagir fermement à la décision récemment rendue publique par la commission de discipline de la Fédération algérienne de handball, lundi après-midi. Selon lui, cette décision ne respecte ni les textes ni les règlements en vigueur au sein de la fédération. Il déclare ainsi : « La décision de faire rejouer ce match, compte tenu des événements survenus ce jour-là, ne repose sur aucun fondement juridique. Tout le monde sait que la rencontre a été interrompue à cause de l’agression des officiels par l’équipe locale. Or, selon la réglementation en vigueur, le gain du match doit être attribué à notre équipe. Pourtant, la commission de discipline a choisi de statuer autrement. »
« Notre équipe n’est en aucun cas responsable de l’interruption de la partie »
Pour appuyer ses propos, Hassan Beddar précise : « Cette rencontre face au WRB Hassani Abdelkrim a été arrêtée suite à une agression physique contre l’arbitre perpétrée par les joueurs de l’équipe locale. À ce moment-là, notre équipe menait au score. C’est donc une surprise totale que la commission de discipline décide de faire rejouer le match, ce qui est illogique et contraire aux règles établies. La loi ne prévoit pas une telle mesure dans ce contexte. Nous estimons donc que nous méritons pleinement d’obtenir la victoire et les points correspondants, et nous nous battrons pour faire valoir ce droit. »
« Nous avons décidé d’introduire un recours »
Face à cette décision, les dirigeants du HC Tichy ont choisi de ne pas rester inactifs et ont décidé d’engager une procédure de recours auprès des instances compétentes. Hassan Beddar explique : « Nous avons opté pour la voie légale en déposant un recours auprès de la commission de discipline. Nous appelons également les responsables de la fédération à examiner attentivement ce dossier, car nous sommes convaincus que notre équipe mérite de conserver les deux points de ce match. Nous ne renoncerons pas à défendre nos intérêts et à obtenir justice. »
A. Badis.

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