Football Algérien

Anis Hadj Moussa : « Arne Slot m’avait convaincu de signer à Feyenoord »

L’international algérien Anis Hadj Moussa a révélé les coulisses de son choix de rejoindre Feyenoord Rotterdam, expliquant que le discours d’Arne Slot, alors entraîneur du club néerlandais et désormais à Liverpool, a été déterminant dans sa décision. Dans un entretien accordé récemment au magazine néerlandais ELF Voetbal, l’ailier est revenu sur cette conversation décisive :
« J’ai parlé avec Arne Slot, et ses mots ont résonné en moi. Il m’a dit : « Je crois en ton potentiel, je sais que tu peux réussir ici ». Mais il a aussi été très franc : « Jouer à Feyenoord, ce n’est pas seulement attaquer. Ici, tu dois défendre, travailler dur et te battre pour l’équipe. Si tu ne peux pas le faire ou que tu n’en as pas envie, alors Feyenoord n’est peut-être pas le bon club pour toi ». Des propos qui ont immédiatement fait écho chez le jeune international algérien : « Ces mots sont restés gravés dans ma mémoire. Je me suis dit, c’est exactement le défi dont j’ai besoin. J’étais convaincu que j’avais les qualités pour répondre à ces exigences. Et quand un coach comme Arne Slot te montre sa confiance, ça te pousse à donner encore plus. C’est à ce moment-là que j’ai su que j’allais signer ».

Une saison en demi-teinte, mais pleine d’enseignements

Depuis, Arne Slot a quitté le club peu après l’arrivée de Hadj Moussa. Le joueur a dû s’adapter à une nouvelle philosophie sous la houlette de Brian Priske, dont le système privilégie moins les ailiers traditionnels. « J’ai dû faire preuve de patience. Mes coéquipiers m’ont conseillé de continuer à travailler dur, que mon moment viendrait. Et heureusement, c’est ce qui s’est passé ».
Malgré une adaptation progressive, Hadj Moussa ne se satisfait pas totalement de sa première saison aux Pays-Bas, notamment en raison du manque de titres : « À Feyenoord, l’objectif est toujours de viser le sommet. On voulait se battre pour le titre de champion des Pays-Bas et aller loin en Europe. Malheureusement, on n’a pas remporté les trophées espérés ». Il retient toutefois les moments forts de l’aventure européenne : « Jouer en Ligue des champions, c’est magique. Des stades pleins, des adversaires prestigieux, une ambiance indescriptible… C’est pour ce genre de matchs qu’on devient footballeur, ce sont les rêves d’enfant qui deviennent réalité ».

Djamel ABED

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