Alors que le Grand Prix d’Espagne de Barcelone est prévu en 2025, son avenir au calendrier de la F1 reste incertain avec l’arrivée du circuit urbain de Madrid, le « Madring », en 2026. Ce nouveau tracé, long de 5,4 km avec 22 virages, accueillera la course jusqu’en 2035. Il est peu probable que deux Grands Prix soient organisés en Espagne chaque année, ce qui pourrait marquer la fin de l’épreuve catalane.
Fernando Alonso, double champion du monde, et ambassadeur du circuit de Montmélo, plaide pour le maintien de Barcelone, circuit historique de la F1 depuis 1991 et référence pour les essais hivernaux. Il insiste sur les efforts récents du circuit pour moderniser ses infrastructures et sur son importance symbolique et pratique pour les équipes. Selon lui, « on ne peut pas perdre Barcelone ».
Max Verstappen partage cet avis, soulignant la qualité du tracé et l’expérience positive des fans. À l’inverse, Carlos Sainz, Madrilène et ambassadeur du Madring, se réjouit de ce nouveau projet qu’il juge prometteur pour la F1. Le débat est donc lancé entre tradition et nouveauté, avec Barcelone menacée malgré son héritage, tandis que Madrid s’apprête à s’imposer comme nouvelle vitrine espagnole de la discipline.
Amayas LAAZIB
