Ayant déjà choisi son camp marocain, la direction de l’USM Alger n’attend désormais aucun cadeau de la part de la Confédération africaine de football (CAF).
Il semble très probable que cette dernière se dirige vers une confirmation de sa décision initiale, donnant ainsi raison à l’équipe de la Renaissance de Berkane. Sous l’égide de Fouzi Lekjaa, qui gère la CAF à sa guise.
L’USMA doit se tenir prête à mener un combat juridique au niveau des plus hautes instances du sport mondial. Le représentant algérien sera contraint de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans les dix jours à venir pour espérer obtenir gain de cause. Mais avant cela, la partie algérienne est dans l’obligation de respecter la procédure. Elle sera dans l’obligation d’attendre le verdict de la commission des compétitions de la CAF, pour ensuite puiser sa voie de recours au niveau de l’instance continentale.
C’est une fois que la commission de recours se prononcera, pour débouter certainement le club algérien, que l’USMA appuyée par la FAF, se dirigera vers le Tribunal arbitral des sports de Lausanne pour faire valoir ses droits. Ce sera alors au niveau mondial que le dossier sera tranché, paraissant limpide au premier abord. En effet, le règlement est strict à ce sujet : « aucun équipement ne doit afficher de slogans, inscriptions ou images à caractère politique, religieux ou personnel. Les joueurs sont strictement interdits d’exhiber des messages ou images de nature politique, religieuse, personnelle ou publicitaire sur leurs vêtements, à l’exception du logo du fabricant. En cas d’infraction, des sanctions seront infligées par la CAF ». C’est dans cette attente que la direction de l’USMA espère obtenir justice dans une affaire qui dépasse largement le domaine sportif, mais qui relève d’une énième provocation de l’ennemi marocain.
K. K. E.
