Omnisport

Boudina à Nantes pour un stage de longue durée

Préparation en prévision des JO-2024

En prévision des Jeux olympiques de Paris 2024, le skiffeur algérien poids léger Sid Ali Boudina a pris le cap jeudi dernier vers Nantes pour une préparation intense et de longue durée. Le rameur algérien avait conclu les qualifications africaines à la 3e place derrière un Égyptien et un Tunisien en validant l’un des cinq tickets disponibles pour Paris. Le championnat d’Afrique, faut-il le rappeler, s’est déroulé du 21 au 27 novembre de l’année dernière dans la ville d’Abuja (Nigéria). La sélection nationale composée de sept athlètes s’était honorablement distinguée en remportant un total de 13 médailles dont 02 en or. Le sociétaire du CA Nantes, depuis quatre saisons, Sid Ali Boudina (33 ans) prendra part à ses troisièmes JO après ceux de Rio et Tokyo où l’Algérien avait atteint les quarts de finale.

Animé d’une très grand volonté, notre champion qui garde les pieds sur terre, ambitionne de décrocher une médaille internationale non pas dans une catégorie ouverte, mais dans le skiff masculin léger. Pour cela il doit travailler et redoubler d’effort pour espérer atteindre cet objectif. Ce stage de Nantes le mènera espérons-le vers cette gloire tant rêvée. Par ailleurs, il convient de rappeler que, selon Wikipédia, l’aviron fait partie de la famille des sports nautiques. C’est un sport olympique depuis la création des Jeux olympiques modernes en 1896. Ce sport consiste à propulser une forme, étroite et allongée, de traînière à l’aide de rames, également appelées avirons, ou communément dans le milieu des pratiquants francophones « pelles ». On distingue deux catégories : l’aviron de rivière et l’aviron de mer.

L’aviron moderne est régi par la Fédération internationale des sociétés d’aviron (FISA), fondée à Turin le 25 juin 1892 par des représentants de la France, la Suisse, la Belgique, l’Adriatica. La FISA est la plus ancienne fédération au sein du mouvement olympique. Le geste du rameur est très technique et doit, pour être efficace, allier force, finesse et symétrie ; de son exécution parfaite dépend la glisse de la coque. Un rameur qui se révèle être un bon technicien est ainsi en mesure de battre, sur l’eau, des rameurs physiquement plus forts.

A. Meli

 

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