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Matt Ryan, shoot toujours prêt

Pour sa première titularisation en carrière, un an jour pour jour après son 3-points décisif pour les Lakers, Matt Ryan n’a pas gâché l’occasion. C’était l’une des belles histoires du début de saison dernière. Passé d’un emploi dans un cimetière de New York et de livraisons pour Uber Eats à la NBA, Matt Ryan avait été le héros improbable des Lakers face aux Pelicans, avec un 3-points pour arracher la prolongation. Le voilà désormais avec le maillot de La Nouvelle-Orléans, qui l’a récupéré lorsque les Wolves l’ont coupé.

Écarter le jeu
Évidemment, le club avait en tête son tir décisif qui leur avait fait très mal l’an passé, et les Pelicans l’ont donc recruté en « two-way contract » car la franchise a besoin de shooteurs afin d’étirer les défenses.
« Matt Ryan est un gros bosseur » confirme CJ McCollum. « Evidemment, il a cette réputation de shooteur, il avait inscrit le 3-points de la victoire l’an passé contre nous. Même quand il rate ses tirs, les gens savent qu’il est sur le terrain et qu’il peut shooter. Et ça nous rend la vie la plus facile pour attaquer le cercle. »
En l’absence de Brandon Ingram et Zion Williamson, Willie Green avait d’ailleurs décidé de titulariser l’ailier de 26 ans, avec également le rookie Jordan Hawkins, pour écarter le jeu autour de CJ McCollum, Herb Jones et Jonas Valanciunas. Et si l’ancien de UConn n’a pas forcément brillé (1/5 dans l’exercice), Matt Ryan s’est lui illustré.
Car pour sa première titularisation en carrière, un an jour pour jour après son 3-points décisif pour les Lakers, il a battu son record avec 20 points en 35 minutes, là aussi un record, à 6/8 à 3-points !
« Enorme match de Matt. C’est un gros bosseur, quelqu’un de confiant. Il va continuer de prendre ces tirs à 3-points quand il est ouvert. Il joue au basket de la bonne façon » apprécie ainsi son entraîneur.

Une belle entente avec Jonas Valanciunas
On a ainsi vu Matt Ryan beaucoup, et bien, combiner avec Jonas Valanciunas, sur du main-à-main, mais également en redoublant les passes pour son pivot, ou en se déplaçant constamment pour lui offrir une solution de sortie. « Le spacing » répond-il lorsqu’on lui demande ce qui permet au cinq utilisé par Willie Green de si bien fonctionner. « On offre de l’espace à CJ (McCollum). On se donne à fond en défense, on court. CJ et Jonas (Valanciunas) font un gros boulot d’ancrage avec ce groupe, et Herb (Jones) maintient la défense soudée. C’est un bon mélange. » Avouant avoir ressenti un coup de fatigue en début de quatrième quart-temps, parce qu’il n’est « pas habitué à avoir autant de minutes », Matt Ryan a néanmoins retrouvé du souffle pour inscrire deux 3-points importants. « C’est ce dont j’ai toujours rêvé. J’ai toujours le sentiment que ça ne fait que commencer. Je me fais toujours un nom et je veux que ça continue. Quand on a commencé à y goûter, on en veut toujours davantage. À chaque match, je suis impatient d’être au suivant parce que j’ai le sentiment d’être en meilleure condition physique. »

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