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Djaafar Serir : « Mon souhait est la création de la Fédération algérienne de tir à l’arc »

A l’âge de 40 ans, Djaafar Serir est toujours actif au sein des sports (tir à l’arc), a su conserver un physique et un dynamisme à toute épreuve, ce qu’il explique par la concrétisation de sa passion pour le tir sportif. Toutes les connaissances accumulées, il nous en parle aujourd’hui dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder.

Propos recueillis par Abdallah GUESSOUM

Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis né le 25 août 1983 à El-Harrach, marié et père de 1 enfant. Je suis entraîneur du Club CSTA El-Harrach, de septembre 2009 à ce jour, de juin 2014 à juin 2018, entraîneur national à la Fédération algérienne de tir sportif, 2011, j’ai suivi la formation d’entraîneur premier degré INFS/centre STS, Aïn Benian (Alger), avec le formateur M. Pascal Colmaire. 2013, camp d’entraînement au tir à Bangkok (Thaïlande), certificat de formation de tir de deuxième degré. 2015, camp d’entraînement à Bangkok (Thaïlande), certificat de formation de tir de troisième degré.

Le tir à l’arc, c’est quoi au juste ?

Le tir à l’arc est un sport de précision et de concentration dans lequel les compétiteurs tentent de tirer leurs flèches au centre d’une cible avec leur arc. Avant tout, la pratique du tir à l’arc requiert une grande concentration, car la précision est de rigueur. Historiquement, le tir à l’arc a été utilisé pour la chasse et le combat, tandis que dans les temps modernes, son utilisation principale est celle d’une activité sportive, une personne qui pratique le tir à l’arc est appelée un archer.

La compétition est-elle importante pour vous ?

Il est vrai que la compétition occupe une place très importante dans cette discipline de tir à l’arc. Je continue de croire qu’elle est indispensable pour l’évolution de la discipline, mais surtout au dépassement de soi-même et à la capacité d’utiliser les techniques apprises durant de longues années. C’est aussi une manière de rencontrer d’autres pratiquants et de tisser ainsi des liens d’amitié entre les archeries.

Y-a-t-il des problèmes dans le tir à l’arc ?

Actuellement la discipline du tir à l’arc rencontre d’énormes difficultés pour le développement et sa vulgarisation. Il existe un manque inexplicable de responsables en matière de compétitions à l’échelle nationale et de wilaya, ainsi qu’un manque en matière d’infrastructures et équipements. Le tir à l’arc en Algérie a connu une nette régression, cela est dû à la négligence de cette dernière par les responsables du bureau fédéral. A titre d’information, le tir aux armes à feu et l’air comprimé sont affiliés à l’instance (International Shooting Sport Fédération), mais le tir à l’arc c’est la World Archery (WA) qui le gère au niveau international, une instance complètement différente par rapport à l’ISSF. Pour la partie continentale, en retrouve la World Archery Africa (WAA).

Et la création de la Fédération de tir à l’arc ?

Nous attendons toujours une réponse favorable à notre demande, déposée le 4 février 2018, pour la création de la Fédération algérienne de tir à l’arc. Nous répondons à tous les critères pour la création d’une fédération, cette discipline olympique individuelle par excellence au niveau international, est dirigée par la World Archery, au niveau continental, et par la Fédération africaine du tir à l’arc.

Un dernier mot pour conclure ?

Je suis parfaitement conscient que l’on ne peut pas réussir une belle aventure sportive sans soutien. Aussi, l’occasion se présente à moi pour adresser mes plus vifs remerciements à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin pour le développement de cette discipline de tir à l’arc. Mon souhait est la création de la Fédération algérienne de tir à l’arc. Permettez-moi également d’adresser toutes mes félicitations à votre quotidien Planète Sport, qui nous soutient beaucoup. Merci pour l’intérêt accordé à notre discipline.

 

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