Le tirage au sort des Jeux olympiques de Paris 2024, qui a eu lieu jeudi, a opposé le judoka algérien, Dris Redhouane Messaoud, moins de 73 kg à un concurrent de l’entité sioniste. Dris fait en effet partie des athlètes les plus fiables sur lesquels la délégation nationale compte beaucoup dans ce forum mondial pour remporter une breloque en vermeil. Tout porte à croire que notre représentant à cette compétition, qui revêt une importance cruciale, ferait l’impasse sur sa participation à l’instar des athlètes algériens qui avaient renoncé de faire face à des athlètes « indésirables » de l’occupant sioniste, de surcroît, un Etat criminel avec lequel la normalisation n’est jamais envisageable, comme le veut notre coutume.
Toutefois, notre judoka va risquer gros au cas où il refuserait de combattre son adversaire sioniste Tohar Butbul. Ce même diable noir qui devait affronter l’autre judoka algérien, Fethi Nourine, lors des JO de Tokyo 2020 organisés en 2021. Nourine, faut-il le souligner, avait pris une décision ferme de ne pas combattre un tel adversaire et a écopé d’une suspension de 10 années de tous les événements organisés par l’IJF ainsi que son entraîneur Ammar Benyekhlef qui a fait l’objet de la même sanction.
Mourad MELLAH