L’USMA défend son recours et attend une bonne nouvelle du TAS
Affaire du maillot de la honte
La direction de l’USM Alger a révélé de nouvelles données concernant l’affaire du maillot de la honte lors de la demi-finale de la Coupe de la CAF et la défaite de l’équipe sur tapis vert, décidée par la Confédération africaine contre le club marocain de la Renaissance de Berkane. Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, le club algérois indique que ses responsables « se sont réunis ce matin avec la commission de recours de la Confédération africaine de football (CAF) par visioconférence, afin de faire appel de la décision de la commission des compétitions et du système de licences des clubs, qui a entériné la défaite de l’USMA sur tapis vert avec un score de 3-0 lors du match retour de la demi-finale de la Coupe de la CAF contre la Renaissance de Berkane (match n°130)». Le communiqué note que la défense du club s’est appuyée « sur le fait que la décision de ne pas jouer le match retour a été prise dès qu’il a été constaté que l’équipe adverse portait des maillots qui auraient dû être rejetés par la CAF, car non conformes aux règlements internationaux ».
Dans sa plaidoirie, la direction usmiste a contesté la décision de la CAF qui « avait confirmé la défaite de l’USMA sur tapis vert 3-0 lors du match aller de la demi-finale malgré le refus de la Renaissance de Berkane de jouer sans ses maillots, refusant d’utiliser les trois tenues mises à sa disposition par l’USMA qui était présente et prête à jouer, comme l’a confirmé le commissaire du match, qui a noté que c’est la Renaissance de Berkane qui a refusé de jouer. Cependant, cela n’a pas empêché la CAF de considérer l’USMA comme perdante sur le score de 3-0 ». La direction de l’USM Alger, dans son communiqué, maintient l’espoir de voir ses droits rétablis par le Tribunal arbitral du sport. Il indique que le TAS « a fixé la date du 3 juin prochain comme date limite pour le dépôt des mémoires des parties en litige. Le dossier sera ensuite ouvert, examiné et jugé après cette date ».
K. K. E.