Sétif se prépare pour les Jeux scolaires africains
Une délégation ministérielle des Sports a fait le tour des infrastructures
Une délégation ministérielle du département des Sports s’est rendue à Sétif, il y a quelques jours, pour s’enquérir de l’état des infrastructures susceptibles d’arbitrer une partie des épreuves de la première édition des Jeux scolaires africains qu’organisera le pays du 5 au 13 juillet prochain.
Par Farès ROUIBAH
Conduite par le Directeur général des sports, Lahcene Ladjadj, ainsi que des représentants des ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des représentants du Comité olympique, du Directeur de la jeunesse et des sports, Djamel Zidi, ainsi que les directeurs de l’ENSO et des Œuvres universitaires de la wilaya de Sétif, ladite délégation, accompagnée également par le directeur de l’OPOW de Sétif, a fait le tour des infrastructures sportives, d’hébergement et de restauration se trouvant au niveau du territoire de la capitale des Hauts-Plateaux et qui peuvent être utilisées en prévision de cet évènement d’envergure, fruit d’une collaboration entre l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) et la Fédération internationale du sport scolaire (ISF), et qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à détecter et à former les futurs talents sportifs africains. À ce titre, la délégation en question s’est rendue à l’École nationale des sports olympiques d’El-Bez, au Pôle sportif du moudjahid Mokhtar-Aribi, à Aïn Arnat, à la salle omnisports du complexe sportif du 8-Mai-1945 et, enfin, à la piscine olympique dudit complexe.
Le DGS satisfait de ce qu’il a pu constater
Connaissant déjà les lieux pour avoir occupé plusieurs postes à responsabilités dans le secteur sportif à Sétif, le DGS Ladjadj a laissé entendre qu’il est satisfait de ce qu’il a pu constater et à travers les comptes rendus qu’il a reçus des responsables des établissements sportifs qui seront mis à la disposition des jeunes sportifs du continent, qui vont participer à cette joute qui représente un véritable tremplin pour la jeunesse africaine, en particulier pour les jeunes talents aspirant à se démarquer sur la scène internationale. Ces jeux ont vocation à renforcer le processus de détection des jeunes talents et les préparer à de futures compétitions majeures tels les Jeux africains de la jeunesse, qui se tiendront en décembre 2025 à Luanda, en Angola, et les Jeux olympiques de la jeunesse à Dakar, au Sénégal. Selon l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), « ces Jeux africains contribueront à renforcer la formation des enseignants et des entraîneurs, notamment dans le domaine de l’éducation physique, en leur fournissant des outils et des méthodologies modernes pour encourager la pratique sportive chez les jeunes », ajoutant qu’ « en investissant dans le sport scolaire, les gouvernements africains s’assurent de créer un environnement propice à l’épanouissement de la jeunesse et à l’émergence de futurs champions ». Pour finir, il faut souligner que les Jeux scolaires africains 2025, évènement emblématique pour la jeunesse africaine, marqueront un tournant décisif dans l’histoire du sport scolaire en Afrique. Ils ouvrent aussi la voie à une nouvelle génération de talents sportifs et à un renforcement des liens entre les pays africains par le biais du sport et de l’éducation.
F.R