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Martín : « La pression est un privilège, même si je suis le leader, je me mets dans la peau du chasseur »

Leader du Championnat à 4 Grand Prix de la fin de la saison 

Le pilote Pramac souhaite se concentrer sur la performance, même s’il n’est plus celui qui poursuit.
Il reste encore quatre courses à disputer et Jorge Martín compte actuellement 10 points d’avance sur le double champion du monde, Francesco Bagnaia. À chaque fois que ce dernier est parvenu à surpasser Martín au classement, l’Espagnol a rapidement repris son ascendant à la suite d’erreurs de Pecco. Bagnaia a remporté huit courses cette saison, contre trois pour Martín, et même en sprint, le pilote Ducati officielle devance son rival 6 à 5.
Cependant, Martín est toujours en tête et peut encore jouer ses cartes lors de ce final de saison. Aux microphones de motogp.com, le futur pilote Aprilia n’a pas caché avoir beaucoup progressé sur le plan mental entre 2023 et 2024. « L’an dernier, je n’arrivais pas à dormir pendant les week-ends de course – a confié le pilote Pramac – je me suis tourné vers un psychologue et maintenant je dors très bien. En février, j’avais presque peur de remonter sur la moto, je ne savais pas si j’allais être aussi rapide que l’année précédente, mais finalement ça s’est bien passé, la vitesse était toujours là. Peut-être que je n’ai plus autant d’avance sur les autres en termes de vitesse pure, mais j’ai progressé et il y a des points où je suis plus fort que Bagnaia, Bastianini ou Márquez. »
Le rôle de « lièvre » n’est pas celui dans lequel Martín se sent le plus à l’aise. Il préfère se voir comme l’outsider qui doit toujours donner son maximum et prendre des risques (une approche qu’il explique en partie par l’erreur stratégique commise à Misano, où il a pris un risque inutile en changeant de moto à un moment inopportun, pariant sur une intensification de la pluie). « La pression est un privilège – a ajouté Martín – je me sens chanceux de l’avoir, car cela signifie que je me bats pour quelque chose de prestigieux. Quand tu es derrière, c’est plus facile, parce que tu dois simplement pousser. Quand tu es devant, c’est un peu plus difficile, parce que tu réfléchis davantage. Mais ma stratégie cette année est de penser, même si je suis devant, que je suis derrière : pousser, pousser, donner 100%, sans trop penser au reste. Je pense que je ne peux pas me concentrer sur ce que je ne peux pas contrôler. Le titre est un grand rêve et pour l’instant, j’ai 50% de chances de le décrocher. Ce pourcentage changera à mesure que les courses restantes diminueront, mais pour l’instant, j’ai 50% de chances de gagner. »
Djaffar KHODJA

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