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Márquez : « Pour nous, c’est un cauchemar »

Victime d’un nouveau problème de freins à Motegi

Francesco Bagnaia a dominé le week-end de Motegi en remportant à la fois la sprint et le Grand Prix. Le double champion du monde s’était déjà démarqué par son rythme de course dès la première séance d’essais libres.
Ses principaux rivaux en termes de chronos, à savoir Pedro Acosta et Jorge Martín, ont commis trop d’erreurs pour pouvoir rivaliser avec Bagnaia jusqu’au bout. Acosta semblait bien parti pour remporter la sprint, mais il a chuté à trois tours de la fin alors qu’il était en train de distancer définitivement Bagnaia. Le pilote GasGas est de nouveau tombé lors du Grand Prix après quelques tours, alors qu’il occupait la deuxième place derrière Bagnaia.
Jorge Martín s’est privé de la possibilité de jouer la victoire en chutant lors des qualifications, ce qui l’a fait partir de la quatrième ligne. Sa deuxième place finale à l’issue du Grand Prix peut déjà être considérée comme une victoire pour le leader du championnat, qui a été extrêmement précis dans les premières phases de la course, slalomant entre des adversaires redoutables tels qu’Enea Bastianini et Marc Márquez. Ce dernier a vu s’envoler une pole position spectaculaire samedi pour une question de centimètres (et un capteur défectueux a conduit à l’annulation de son tour alors qu’il était trop tard pour tenter une nouvelle attaque contre la montre).
Márquez a également dû partir au milieu du peloton, s’exposant ainsi à un problème récurrent qui affecte négativement sa saison 2024 avec Gresini : « Les freins sont un cauchemar pour nous – a-t-il déclaré au micro de DAZN, une thèse confirmée par son chef mécanicien Frankie Carchedi – dans les premiers tours, alors que j’étais en bagarre dans le groupe, ces problèmes de freins sont réapparus et il est très difficile de gérer une telle situation car à chaque freinage, tu ne sais jamais ce qui va se passer. J’ai subi plusieurs dépassements parce que je ne pouvais pas freiner là où je le voulais. Ce n’est qu’après avoir dépassé Binder que la température est redescendue, et la situation s’est améliorée, ce qui m’a permis d’être constant dans les freinages.
À ce moment-là, Bagnaia et Martín étaient déjà loin. Sur un circuit stop&go comme Motegi, avoir un tel problème est très limitant, car il faut être 3-4 dixièmes plus rapide que l’autre pilote pour pouvoir le dépasser.
Si tu es seulement un dixième plus rapide, sans une confiance maximale dans les freins, dépasser devient impossible. » Les freins ne sont pas le seul problème de Marc Márquez en 2024 : tirer pleinement parti du pneu tendre lors des qualifications n’est pas non plus « automatique » pour l’octuple champion du monde.
Amayas LAAZIB

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