Hamza Doghdogh (président de fédération des luttes associées) : « Les lutteurs auront leur mot à dire dans ces JO »
« C’est à l’issue d’un parcours sans faute, qui leur a permis de passer en finale du tournoi de qualification dans leurs catégories, que les huit athlètes algériens ont réussi à atteindre l’objectif escompté et arracher le précieux sésame, ont composté leurs tickets pour les Jeux olympiques de Paris 2024, dans les deux spécialités gréco-romaines, et la lutte libre. Cette performance est d’autant plus remarquable étant donné que c’est la première fois dans l’histoire de la lutte algérienne que cinq athlètes dans la spécialité gréco-romaine arrivent à se qualifier pour les JO de Paris 2024. Aussi pour la première fois, l’équipe féminine entre en lice avec deux lutteuses, Chaimaa Aouissi (57kg) et Ibtissem Doudou (50kg), qui aspirent à décrocher une médaille pour leur pays. Déjà présents en 2021 à Tokyo, pour les Jeux japonais, Fergat et Sid Azara vont une nouvelle fois avoir l’occasion de défendre les couleurs nationales lors du plus grand événement sportif mondial. Pour rappel, l’Algérie avait réussi à qualifier 8 athlètes pour les JO de 2020, quatre en lutte libre et quatre en lutte gréco-romaine. Cette discipline est très difficile de faire un pronostic sur les résultats de nos athlètes, on a des noms comme Bachir Sid Azara, Abdelkrim Fergat, et nos deux lutteuses, Chaimaa Aouissi, et Ibtissem Doudou, s’il y aura un tirage au sort a notre faveur, on a un mot à dire dans les JO ».
Abdallah G.