Vladimir Petkovic met la FAF dans l’embarras !
En négociation pour succéder à Belmadi
A la recherche d’un entraîneur pour remplacer Djamel Belmadi à la barre technique, la Fédération algérienne, pressée par le temps et l’approche de la date FIFA de mars, n’a pas encore conclu après près d’un mois de vacance du poste. Soit depuis le dernier match des Verts face à la Mauritanie le 23 janvier dernier à Bouaké.
L’unique nom qui reste encore en course est celui du Suisse, Vladimir Petkovic. En position de force, l’ancien sélectionneur de la Nati aurait mis la Fédération algérienne dans l’embarras en exigeant un salaire plus conséquent. Alors que l’instance de Walid Sadi a proposé une mensualité de 100 000 euros, Petkovic a, de son côté, soumis une contre-proposition en demandant 185 000 euros par mois. Après le refus de plusieurs entraîneurs de renom et le retrait d’autres pour des raisons inconnues, la Fédération doit à la fois, revoir sa politique d’approche et sa stratégie, car le temps ne joue pas en faveur de l’instance qui doit absolument nommer un entraîneur avant le début du tournoi international prévu en mars.
Carlos Queiroz riposte
L’entraîneur portugais Carlos Queiroz était prêt à prendre en main la sélection algérienne. Mais sous certaines conditions, dont le salaire. Ce dernier aurait demandé une mensualité de 150 000 euros, moins que Djamel Belmadi certes, mais selon le coach lui-même la raison de son refus de prendre les destinées de la barre technique de la sélection nationale n’a rien à voir avec les émoluments.
Les négociations étaient très avancées et le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, tenait son nouveau sélectionneur. Même si le litige avec Djamel Belmadi n’est pas encore réglé, l’instance faîtière lorgnait sur un nouveau sélectionneur. Elle avait jeté son dévolu sur Carlos Queiroz. Et ce, après la difficulté de se lier avec Hervé Renard en raison de son engagement avec la fédération de son pays.
La rumeur qui a fait capoter le deal
Alors que les négociations avaient atteint un stade très avancé, l’information a, faut-il le souligner, été très bien accueillie par les spécialistes de la balle ronde et les supporteurs. Mais certains cercles ont relayé les allégations selon lesquelles l’entraîneur portugais (71 ans en mars prochain) serait malade, et sont allés plus loin, jusqu’à qualifier ce dont il souffre d’Alzheimer. « Je me sens en pleine forme et prêt à relever les défis. Concernant les propositions à ma disposition, je dois mûrement réfléchir et m’organiser avant de trancher quant à ma prochaine mission», a déclaré Queiroz.
«Je n’ai jamais évoqué l’aspect pécuniaire»
Evoquant l’aspect financier qui aurait, selon la presse, fait capoter les négociations, Carlos Queiroz a balayé d’un revers de la main cette raison en assurant : « Je n’ai jamais évoqué l’aspect financier lors de mes négociations avec les clubs ou les sélections qui me voulaient. Je me suis toujours concentré sur ce qui m’attirait le plus, et sur ce qui, selon moi, me rendrait heureux et constituerait un grand défi pour mes capacités techniques », a ainsi souligné le coach sur le site Sports Tailors, après un hommage que lui a rendu l’Université des sports de la ville de Coimbra.
Djamel ABED