Annoncé avec insistance sur le départ pour l’Arabie saoudite, l’Espagne et l’Italie où il a des touches sérieuses, Youcef Atal pourrait finalement rester à l’OGC Nice, et ce, à la demande de son entraîneur.
Depuis plusieurs jours, le joueur est annoncé à Al Ahli Djeddah dès l’ouverture du marché des transferts, mais le latéral droit qui est actuellement suspendu par ses dirigeants pour « provocation à la haine raciale en raison de la religion », ne s’est pas encore prononcé d’une manière officielle, se contentant de poster une publication sur les réseaux sociaux où on pouvait lire « Hamdoulilah » en réponse à ceux qui l’envoient en dehors de Nice.
Selon le média Nice-Matin, l’aventure de Youcef Atal prendra fin en janvier 2024, alors que d’autres à l’instar de Foot Mercato, ce dernier révèle le contraire en indiquant que le joueur n’est pas encore fixé sur son avenir. La même source affirme que Youcef Atal reste un des joueurs importants de Francesco Farioli. L’entraîneur des Aiglons compte conserver l’arrière droit. Mieux, il veut le récupérer à l’issue de sa période de suspension de sept matchs.
Quitter la France devient une nécessité
L’international algérien qui a fait l’objet d’un acharnement médiatique sans précédent pour un joueur de football, ne devrait même pas penser à prolonger son contrat avec son club. Ce dernier ne lui a été d’aucun secours pour l’assister dans cette dure épreuve. Convoité de toutes parts, Atal pourrait trouver son bonheur ailleurs qu’en France, une terre devenue invivable et inhospitalière pour les arabes et les musulmans. Plusieurs de ses compatriotes qui ont décidé de quitter l’Hexagone vers d’autres championnats, ont donné une autre dimension à leurs carrières respectives. Ismael Bennacer (Arsenal) Farès Chaïbi (Eintracht Francfort), Ramy Bensebaïni (Borussia Monchengladbach), Rayan Aït Nouri (Wolverhampton) et Rachid Ghezzal (Leicester) et surtout Riyad Mahrez (Leicester), et avant eux, Yacine Brahimi (FC Porto), Sofiane Feghouli (FC Valence), Karim Ziani (Hoffenheim), Majid Bougherra (Glasgow Rangers), Karim Matmour (Mayence) et beaucoup d’autres ont dû quitter le pays qui les a vus naître et s’expatrier en quête de considération et d’égalité.
Djamel ABED
