Le stade Ahmed-Zabana d’Oran abrite ce soir, à partir de 18h, un match qui s’annonce palpitant et qui opposera les Hamraoua du MCO aux Canaris de la JSK, pour le compte de la 8e journée du Championnat de Ligue 1 Mobilis. Une rencontre d’une extrême importance pour les deux équipes, bien en souffrance en ce début de saison.
L’équipe locale du MCO, qui occupe la 14e place au classement général avec 6 points, n’attend que cette confrontation pour essayer de se relancer en mettant à profit la mauvaise passe que traverse la JSK pour engranger les trois points de la victoire. De son côté, la formation kabyle, qui n’a pas goûté à la moindre victoire lors de ses trois dernières sorties, se trouve déjà dos au mur. En plein doute en ce moment, le moindre faux pas de la part des coéquipiers de Souyed risque d’accentuer la crise dans la maison kabyle. La récente démission du directeur sportif Djamel Menad prouve si besoin en est que le club ne tient plusqu’à un fil. C’est dire si le coach kabyle, le Portugais Rui Almeida, à l’instar d’ailleurs de son homologue du MCO, espère un bon résultat pour que son équipe retrouve un peu de sérénité.
Eviter la zone de relégation
Même au niveau du classement, il faut savoir qu’un éventuel échec les Canaris plongerait la JSK dans la zone des relégables. Une situation psychologique que le manager général Brahim Zafour veut à tout prix éviter aux joueurs, qu’il a essayé de remotiver en les appelant à être plus responsables et croire en leurs capacités. Sous pression lui aussi, Zafour souhaite une réaction positive de la part des Canaris, ce qui leur permettrait de prétendre à des jours meilleurs.
Almeida joue son sort
Le moins que l’on puisse dire à propos du coach Almeida, c’est qu’il est vraiment en sursis, lui qui allait être limogé après le nul enregistré à domicile face à l’USB, si ce n’est que les dirigeants ont décidé finalement de lui accorder une nouvelle chance, avec le match d’aujourd’hui face au MCO. Certes, Almeida s’est engagé pour deux saisons à la JSK, mais son contrat comporte une clause autorisant la direction du club à se séparer de lui en cas d’insuffisance des résultats, auquel cas la JSK lui paierait un à deux mois de salaire.
M. L.
